Crise boursière et risque d’OPA, l’Espagne réagit

La crise boursière actuelle entraine les gouvernements européens à l’intervention. Après l’AMF, c’est au tour du gouvernement espagnol de prendre des mesures pour mettre à l’abri ses entreprises stratégiques.

La crise boursière actuelle entraine les gouvernements européens à l’intervention. Après l’AMF, c’est au tour du gouvernement espagnol de prendre des mesures pour mettre à l’abri ses entreprises stratégiques.

Le 17 mars dernier le gouvernement espagnol annonçait la mise en place de mesures de blocages suite à l’effondrement de l’indice Ibex 35. 

Comme nous le rappelle le quotidien El Pais, ces mesures de blocages doivent modifier la Loi 19/2003, du 4 juillet, portant sur les mouvements de capitaux et les transactions économiques à l’étranger, en ajoutant un nouvel article 7bis.

Il devient dès lors impossible à des investisseurs extérieurs à l’Union Européenne de prendre le contrôle de plus de 10% des titres d’une entreprise espagnole. Il en va de même pour les prises de participations provenant de fonds souverains et, plus généralement, de toutes structures contrôlées directement par un Etat.

Cette annonce intervient alors qu’en France, l’Autorité des Marchés Financiers annonce la suspension pour un mois des positions courtes et des ventes à découverts, outils amplificateurs de tendances. 

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