L’uranium convoité au Niger : entre jeux d’influence et rivalités de puissances
Au mois de mai 2024, les médias ont rendu public un projet portant sur l’acquisition par l’Iran de près de 300 tonnes de « yellow cake » nigérien, du concentré d’uranium servant de combustible aux centrales électriques ainsi qu’à la fabrication d’armes nucléaires. La divulgation de cet accord, conclu clandestinement entre la République islamique et la junte au pouvoir, a fortement ravivé les préoccupations des États-Unis et des chancelleries occidentales. Au-delà des inquiétudes sur l’avancement du programme nucléaire iranien, cette « affaire » met surtout en lumière la convoitise que suscite l’uranium du Niger auprès de nombreuses puissances étrangères. Qui sont-elles ? Où sont-elles présentes et dans quel but ?