Nous y sommes habitués, toutes les solutions de veille se targuent d’être la plus complète qui soit, explorant l’immensité du Web tout en fournissant les mythiques signaux faibles… La plupart du temps nous restons sur notre faim. En la matière, Talkwalker semble pourtant se distinguer par sa flexibilité et la finesse de sa recherche « réseaux sociaux et Web ».
Partenaire officiel de Twitter, Talkwalker fait partie des principaux outils liés au métamédia d’excellence[1]. Il offre aux décideurs et aux veilleurs une interface efficace et un traitement de données poussé facilitant l’aide à la décision.
Pour marquer sa différence dans l’environnement très concurrentiel des solutions de veille, l’entité luxembourgeoise a pris le pari d’innover régulièrement. Ses équipes de développeurs sont à l’écoute de l’attente des clients. Outre la possibilité de s’appuyer sur un glossaire aussi fourni que précis dans nos requêtes par opérateurs booléens, Talkwalker est aussi la première solution à avoir proposée en 2016 la reconnaissance de logo dans des images. C’est essentiel pour conduire une stratégie de notoriété de marque. L’entreprise projette d’ailleurs d’adapter cette solution à la vidéo dès l’année prochaine. Talkwalker présente également l’avantage de miser sur une plateforme modifiable et ouverte à d’autres solutions de veille (RSS) ou de gestion comme des logiciels de données clients.
La plateforme est riche et modulable en fonction des compétences du veilleur : des IQ Apps préprogrammées aux analytics puissants pour les utilisateurs aguerris. Côté exportation, les possibilités sont nombreuses et faciles d’utilisation : exportation de graphiques, intégration dans des rapports préétablis, etc.
Outre les infographies classiques, l’outil permet également d’identifier aisément des relais d’influence sur les réseaux sociaux. En effet, la carte de la viralité proposée par Talkwalker met en lumière les liens existants entre différents comptes. C’est un apport déterminant dans le cadre de missions d’influence ou pour le suivi de campagnes de communication. Il est possible de revenir sur la diffusion d’un tweet, d’un article à travers internet. Les nœuds de diffusion et d’influence deviennent rapidement identifiables.
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Vous l’aurez compris, Talkwalker souffre de peu de défaut puisqu’en constante évolution et à l’écoute des besoins du client. Néanmoins, cette solution a un coût non négligeable : de 6 000 à 26 400 € annuels, voire plus de 30 000 € pour les solutions sur mesure les plus onéreuses. La recherche linguistique admet également de nombreuses limites, malgré un catalogue annoncé conséquent. Sans de bons mots-clés dans les langues cibles dans la requête, la veille sémantique sera partielle. Comme toutes les autres plateformes de veille, les insights de tonalité des sujets admettent des failles qui réduisent la pertinence des résultats pour l’analyste et le décideur.
Talkwalker reste malgré tout un concurrent sérieux pour une intégration dans des cellules de veille ou des services de suivi d’image de marque. L’outil présente trois avantages principaux : une des couvertures les plus conséquentes de sources des SaaS, une open platform permettant l’intégration d’outils et d’autres sources d’information et enfin des nouveautés régulières toujours au plus près des attentes du client. La reconnaissance de logo dans les vidéos, le machine learning ou la recherche en discovery pour veiller à une bonne image de marque seront les principaux apports à venir sur la plateforme.
En somme, Talkwalker est sans doute l’un des outils les plus polyvalents du marché. Même s’il peut souffrir de quelques défauts, l’engagement dans l’innovation de la société garantit l’amélioration continue de la plateforme et de l’intérêt de son utilisation.
Quentin VOUTIER
[1] Avec notamment DataminR ou Brandwatch.