En ce début de semaine, le Portail de l’IE passe une nouvelle fois au crible de l’intelligence économique les sujets qui ont fait l’actualité de la semaine passée.
- UsineNouvelle « Airbus et Boeing doivent-ils avoir peur du premier vol réussi du C919 chinois ? » 05/05/2017 :
Ça y est ! L’industrie aéronautique chinoise prend son envol. L’entreprise Comac vient d’effectuer le 1er vol de son C919. Cet avion est le concurrent direct du Boeing 737 et de l’Airbus A320, les 2 best-sellers de leur marque.
Alors qu’en 1957 le B707 n’avait reçu que 120 commandes, puis qu’en 1972, l’A300 n’en avait reçu que 6, le C919 a reçu le soutien pour 570 appareils ! C’est tout l’appareil chinois qui soutient sa filière. Pourtant, un certain nombre de matériel dont les très stratégiques moteurs sont de fabrication française ou américaines.
Justement sur ces moteurs, aucun transfert technologique n’est prévu, qui reste la partie la plus compliquée à réaliser dans un avion. Mais avec des projections à plus de 6000 avions, le rapport de force ne contrat-il pas les plus raisonnables des patrons ?
- Globes.co « Israeli cos to train Japanese in cyber know-how » 03/05/17 :
Les Japonais sont ils en train de renouer avec leur ancienne politique de « conseillers étrangers » ? Après avoir intensifié ses relations avec la France dans le secteur de la défense, Tokyo s’enquiert de la captation de la technologie et du savoir faire israëlien en matière de cybersécurité. Officiellement afin de sécuriser les JO, une telle opération met en relief la volonté japonaise d’être plus présente dans le monde ainsi que son besoin d’investisseurs étrangers afin de dynamiser son économie. La France ferait bien, également, de se constituer un savoir faire dans le domaine cyber, secteur stratégique en pleine émergence.
- Wired.com « How To Bring Satellite Data Back Down To Earth » 04/05/17 :
A tous ceux qui doutent encore de l’utilité du numérique dans nos vies quotidiennes, voici de quoi nourrir encore un peu plus le débat : Christopher Richins, passionné d’aérospatial, a envisagé de créer la première start-up spécialisée dans la réduction du temps de récupération et de traitement des données transmises par les satellites et autres dispositifs de communication placés autour de la Terre.
Si Richins caresse ce rêve depuis 2012, c’est bien parce qu’à l’époque personne n’avait pris la chose au sérieux, malgré le caractère innovant de cette activité. Il faudra attendre 2015 et la création de sa première entreprise RBC Signals pour que son pari puisse voir le jour. Le principe est relativement simple : les données traitées sur du matériel équipé par RBC Signals bénéficieront d’une procédure accélérée à la fois dans leur réception et dans leur traitement, contrairement aux dispositifs des grandes agences telles la NASA ou le Département de la Défense.
Autre avantage non-négligeable : le coût de stockage réduit de ces données. Richins promet que son entreprise permettra de réaliser de réelles économies puisque le tout ne serait plus obligatoirement entreposé sur de gigantesques serveurs traditionnels si les clients en expriment la demande.