Revue de Presse du 15 Mai 2017

En ce début de semaine, le Portail de l’IE passe une nouvelle fois au crible de l’intelligence économique les sujets qui ont fait l’actualité de la semaine passée.

L’enquête sur de possibles liens entre Donald Trump et Vladimir Poutine suit son cours et un rebondissement de taille est venu s’immiscer dans le processus d’investigation : la mise à pied de James Comey, patron du FBI.

D’après le porte-parole de la Maison Blanche, le limogeage de Comey interviendrait suite aux piètres résultats de son équipe dans l’affaire des mails d’Hillary Clinton et en aucun cas au sujet de l’enquête visant l’influence russe. Trump justifie quant à lui ce départ comme le la première étape d’un vent de fraîcheur sur une institution qui doit « retrouver pleinement les fonctions et les engagements qui lui sont naturellement attribués afin de maintenir l’équité et l’ordre au niveau fédéral. »

Dans la véritable guerre intestine entre la Maison Blanche et le deep state, jusqu’où l’administration Trump parviendra à purger les éléments qui lui sont nocifs ?


200 000 victimes dans 150 pays. Cette fin de semaine, une cyberattaque d’amplitude inégalée a frappé. Renault, FedEx, l’opérateur espagnol Telefonica, ainsi que les hôpitaux britanniques et même le ministère de l’intérieur russe font partie, avec énormément de PME, des entités victimes d’un ransomware.

Alors que les autorités nationales et internationales font face à des groupes cybercriminels « de plus en plus sophistiqués » et que le numérique devrait prendre sans cesse plus d’importance dans nos vies (IoT, Big Data, IA, deep learning, …), le thème de l’indépendance numérique est encore trop méconnu. La France, pourtant, tente actuellement de se positionner en tant que promoteur d’une paix numérique à venir…


Bonne nouvelle sur le front industriel, Alstom vient de remporter un appel d’offre pour des trains qui circuleront dans la région de Toronto-Hamilton.

Cette victoire est à mettre en perspective d’un contexte particulier entre le constructeur canadien Bombardier, comme explicité dans l’article du GlobalNews.ca. En effet, Alstom est arrivé dans un bras de fer entre Bombardier et l’autorité en charge des transports. L’industriel canadien a échoué à plusieurs reprises à fabriquer des prototypes censés valider sa capacité à livrer les rames.

Opportunisme, lucidité, l’entreprise tricolore a gagné une jolie bataille sur un marché historiquement très fermé… Dans cette guerre économique mondiale, nos entreprises ont les moyens de s’imposer, c’est une bonne nouvelle quand le doute sur nos capacités n’a jamais été aussi fort !


Dassault a les yeux rivés vers l'Asie, une région "stratégique (…) dans les années à venir", selon Eric Trappier. Dassault est en négociations avec la Malaisie pour 18 avions, mais aussi avec l’Inde pour un deuxième contrat.

Le contrat d'équipement de l'armée de l'air pour la Malaisie est estimé à plus de deux milliards de dollars (1,88 milliard d'euros), mais les élections présidentielles, en France et en Malaisie, contribuent au prolongement des négociations.