En ce début de semaine, le Portail de l’IE passe une nouvelle fois au crible de l’intelligence économique les sujets qui ont fait l’actualité de la semaine passée. Au programme : l’IoT pour lutter contre la contre-bande, la green diplmacy en Afrique et le soft power à la sauce chinoise.
- Journal du Net « L'IoT, clé de voute de la lutte anti-contrebande » 10 octobre 2017 :
Contrôler la chaîne de valeur, identifier les zones d’ombres et finalement développer la traçabilité grâce à des solutions technologiques. C’est ici les enjeux actuels en terme de lutte contre la contrefaçon.
Intégrer les nouvelles technologies des IoT deviendrait alors un moyen efficace d’encadrer la distribution de bien et de contrôler de façon certaine l’authenticité de ceux-ci ! Nous verrions alors émerger un marché de la lutte contre la contrefaçon … Une piste intéressante !
- La Tribune « Autriche, Pays-Bas, Suède, outsiders de la "green diplomacy" : tirer profit des organes européens et privilégier un soutien ciblé » 13 octobre 2017 :
Ou comment des pays européens, faiblement présent en Afrique, historiquement parlant, utilisent des leviers européens pour accroître leur puissance et « dépasser leurs limites ». Ils se font alors tantôt experts tantôt médiateurs tout en soutenant leurs industries. Une analyse précise d’acteurs peu mis en lumière lorsque l’on traite du continent africain !
- Winston Center « Magic Weapons : China's political influence activities under Xi Jinping »
Anne-Marie Brady détaille dans cette étude l'utilisation des "armes magiques" chinoises, à des fins d'influence, notamment dans la sphère politique de pays étrangers. Elle s'appuie ainsi sur l'exemple de la Nouvelle-Zélande qui fait face à une affaire de parlementaire d'origine chinoise, ancien professeur…d'espions chinois. Lorsque certains d'entre nous se posent la question de comment as-t-il pu arriver à ce poste sans encombres, Anne-Marie Brady décrit les techniques d'influence utilisée par différents organes chinois pour avoir la main sur certaines décisions politiques et économiques, et provoquer une adhésion à l'agenda de la Chine. De la gestion des associations étudiantes à l'utilisation des "amis de la Chine", en passant par la collecte d'informations auprès des expatriés, tout est passé au peigne fin. Le pays a ainsi revisité, – peut-on dire améliorer ? – la notion de soft power, telle que l'entend Joseph Nye.