Né le 1er octobre 1957 à Paris. Maire de Lavaur et conseiller régional d’Occitanie, il fait partie du groupe UMP. Spécialiste des questions de mondialisation, il est connu à l’Assemblée Nationale pour ses fréquentes interventions, concernant le patriotisme économique, la politique publique d’intelligence économique et les technologies de l’information. Il est réélu député en juin 2007.
Formation
Il est titulaire d’un DEA de Droit, d’un DEA d’études politiques et d’un DESS Défense, géostratégie et dynamiques industrielles de l’Université Paris II-Assas. Il a également été auditeur à l’IHEDN (56ème session). Il est colonel de réserve (H) dans l’Arme des Troupes de Marine et breveté parachutiste.
Cursus
De mars 1986 à mai 1988, il est chargé de mission au cabinet du ministre délégué à la Sécurité (Robert Pandraud). Il exerce la profession d’avocat au barreau de Paris, après avoir été consultant puis directeur d’Ecofise (filiale de la Banque Rothschild et Cie) de 1988 à 1990, conseiller à la présidence du groupe Sodexo. De février à août 1996, il est parlementaire chargé d’une mission temporaire (audit des aides publiques aux entreprises) auprès du ministre de l’Industrie, de la Poste et des Télécommunications (Franck Borotra) et du ministre des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce et de l’Artisanat (Jean-Pierre Raffarin). En 1998 et en 1999, il est délégué national du RPR, chargé de l’industrie.
En 2006, Bernard Carayon devient Président de la commission Mondialisation de l’UMP. Il a créé avec l’appui de dix grandes entreprises européennes la fondation d’entreprise « Prometheus » afin d’étudier à la lumière de l’intelligence économique, les opportunités et contraintes de la mondialisation. On retrouve parmi les entreprises à l’origine de la fondation, Alstom, Areva, Dassault Aviation, Sagem Défense Sécurité, Sanofi Aventis, Thales Communication ou encore GDF-SUEZ. Le vice-président de la fondation est le député socialiste Jean-Michel Boucheron.
À l’Assemblée nationale, il est membre de la Commission des finances, de l’économie générale et du Plan, et rapporteur spécial du budget du Secrétariat général de la défense nationale et du renseignement depuis juillet 2002 (il a ainsi remis en octobre 2002 un Rapport spécial sur le projet de loi de finances pour 2003 – secrétariat général de la défense nationale et renseignement), ainsi que vice-président du groupe d’études sur la sécurité et la défense civiles.
En janvier 2003, il a été chargé par le Premier ministre (Jean-Pierre Raffarin) d’une mission parlementaire (intelligence économique) et placé auprès du ministre de l’Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales (Nicolas Sarkozy). Il a ainsi remis en juin 2003 son rapport « Intelligence économique, compétitivité et cohésion sociale » publié à la Documentation française. Sa mission s’est prolongée par un colloque organisé le 1er décembre 2003 à l’IHEDN. Ses travaux concernant l’intelligence économique ont eu de forts échos à tel point que le 10 décembre 2005, Bernard Carayon était en tête du baromètre publié par la société Evalimage suivant la progression médiatique des 577 députés.
Le 3 octobre 2005, Dominique de Villepin a confié à Bernard Carayon une nouvelle mission. Le Premier ministre détaille les nouveaux chantiers à étudier : « peser dans la production de normes, notamment techniques, par les instances internationales, en particulier européennes », sensibiliser les entreprises « aux négociations en cours » et les informer « des enjeux et de la teneur des discussions internationales dans les domaines les concernant ». Le député du Tarn a rendu en septembre 2006 son rapport, intitulé « A Armes égales ».