Pourquoi et comment on assiste à une application concrète des principes de la guerre plutôt qu’à un nouvel art de la guerre.
Pourquoi et comment on assiste à une application concrète des principes de la guerre plutôt qu’à un nouvel art de la guerre. Ainsi l’article « Le 5e art de la guerre » de Ray Branco, passionné de technologie et spécialiste de la finance et des marchés boursiers, corédacteur de New Tech Insider, publié par « La quotidienne d’Agora » le 27 juin 2013 révèle une carence de la pensée stratégique contemporaine telle qu’elle devrait être si les stratèges occidentaux modernes s’inscrivaient dans la logique de perpétuelle adaptation à la réalité des enjeux formulée par les grands stratèges européens du XIX siècle et que rappelle d’ailleurs en 1903 le lieutenant-colonel d’artillerie Ferdinand Foch dans un cycle de conférences dispensées aux élèves de l’Ecole supérieure de guerre (« Principes de la guerre – Conférences faites à l’Ecole supérieure de guerre » – Lieutenant-colonel F. Foch – Berger-Levrault et cie- 1903).
En nous plaçant dans une logique de stratégie de puissance globale et indirecte donc par conséquent d’intelligence économique, les réseaux et les outils numériques constituent les instruments idéaux pour déréguler les échanges économiques et financiers de la planète et contrôler la réputation et l’image de l’ensemble de leurs protagonistes.
Plus qu’à une guerre, nous sommes confrontés à une véritable « guérilla numérique » qui illustre néanmoins l’application concrète par les « assaillants » des principes majeurs de la guerre le plus souvent évoqués par le futur maréchal Foch, à savoir :
- Liberté d’action ;
- Concentration des efforts ;
- Economie des moyens ;
- Surprise stratégique.
L’étude des caractéristiques de ce type de conflit et de la menace numérique permet d’affirmer la pérennité de ces principes qui demeurent toujours d’actualité et qu’il faut s’efforcer à appliquer.
Le « conflit numérique » est par la nature des forces en présence et des moyens utilisés un conflit dissymétrique. Les « plus faibles » peuvent s’attaquer aux « plus forts », les techniques utilisées sont les mêmes avec des degrés de techniques et de maîtrise différents. Les « plus forts » éprouvent davantage de difficultés à localiser et punir leur(s) adversaire(s) parce que ce(s) dernier(s) profite(nt) d’un « univers numérique » où il est facile pour les plus aguerris de se dissimuler une fois leur forfait perpétré.
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