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Revue de presse du 18 décembre

Pour commencer la semaine, l’équipe de rédaction du Portail de l’IE a décidé de partager avec vous des articles à propos du potentiel achat de Gemalto par Atos, du financement des PME par l’Armée, de la décision du Canada concernant Boeing, de la nouvelle stratégie énergétique de la Chine, du quotidien des cybercombattants et de la victoire des fabricants des Calisson d’Aix.

  L’expert français des technologies, Atos, a proposé une offre de 4,3 milliards pour racheter Gemalto, leader mondial de la sécurité numérique, afin de devenir le leader mondial en cybersécurité, technologies et services numériques. Le conseil de direction de Gemalto dispose de six semaines pour négocier ou refuser l’offre d’Atos. Le Ministre de l’Economie a précisé qu’il serait attentif à “la préservation de l’emploi industriel en France, aux investissements, et à la préservation de la souveraineté française”.


Le Ministère des Armées vient de concrétiser un fonds d’investissement via la direction dénérale de l’Armement en partenariat avec BPI France, dans l’objectif de soutenir les PME stratégiques françaises. Le budget alloué est d’un milliard d’euro avec comme mission prioritaire d’aider la recherche et le développement des start-ups, PME et ETI nationales qui s’occupent de l’équipement des forces armées. Ces innovations serviront à des projets concrets pour des applications militaires et civiles.


Chose promise, chose due. Le Canada a mis ses menaces à exécution en mettant fin à la commande de F18 Super Hornet suite à la décision de gouvernement américain, poussé par Boeing, d’imposer 300% de taxes aux États-Unis sur le CSeries du constructeur canadien Bombardier. À la suite de cette bataille commerciale, c’est finalement l’Australie vers laquelle le gouvernement de Justin Trudeau se tourne pour acheter les mêmes avions de combat multirôle.


Depuis plus d’une décennie, la Chine a commencé à déplacer progressivement sa production énergétique du charbon vers le gaz naturel, nettement moins polluant. Cet automne, sous la pression publique, le gouvernement a décidé d’en accélérer le rythme. Dans certains endroits, ce changement a mal tourné. Les infrastructures ne sont pas toutes opérationnelles et la demande a été sous-estimée.  Le gouvernement a été contraint d’arrêter de grandes usines chimiques dans l’Ouest du pays, pour approvisionner en gaz les maisons et les écoles. À l’Est, dans la province du Hebei, le gouvernement a de nouveau autorisé le chauffage au charbon pour pallier la pénurie de gaz naturel.

* Crédits de la photo : Asian Development Bank


Chaque jour, des centaines de cyberattaques touchent les services français : police, armée de terre, institutions publiques etc. Leur provenance est multiple : Etat Islamique, Russie, Corée du Nord et bien d’autres. Au total, près de 3000 personnes constituent “le rempart numérique de la France” et protègent les institutions contre le vol d’informations stratégiques. D’ici à 2019, l’Etat à l’intention de recruter près de 1500 nouveaux agents. Mais leur sélection est rendue difficile : l’enquête sur les candidats et leurs antécédents peut s’avérer très longue, l’Etat devant également se prémunir à l’avance contre des profils parfois difficiles.


En 2015, le Chinois, Ye Chunlin, avait demandé d’enregistrer la marque “Calisson d’Aix” et l’appellation “Kalisong” afin de fabriquer le même produit dans son pays. Suite à cette annonce, les professionnels du secteur se sont mobilisés pour contrer le géant asiatique. Ce mercredi 13 décembre, l’Office chinois des marques a reconnu l’antériorité de l’appellation patrimoniale française « Calisson d’Aix » et estimé que la demande de Chunlin « ne présentait pas de caractère distinctif et pourrait facilement induire les consommateurs en erreur sur l’origine des produits ». Les “Calissons d’Aix” resteront donc bien une spécialité française.