Protéger les citoyens, surveiller les infrastructures et sites sensibles, lutter contre la menace terroriste… Autant de missions qui étaient initialement l’apanage de la police et de la gendarmerie, formant les forces de sécurité publique. Ce monopole est aujourd’hui largement dépassé avec la croissance fulgurante de forces de sécurité privée, notamment au lendemain des attentats de 2015, allant jusqu’à leur intégration progressive dans l’écosystème global de la sécurité. De même, les entreprises, attentives à la pluralité des risques pouvant les toucher, liés à la santé, au feu, aux risques d’agressions ou d’attentats, font de plus en plus appel aux sociétés de sécurité privée. Selon le groupement des entreprises de sécurité (GES), le secteur totalise 12 000 entreprises en 2019 avec en tout près de 185 000 salariés et 8 milliards d’euro de chiffres d’affaires, en faisant ainsi un acteur non négligeable.