Effet indirect du coronavirus, la baisse de la demande mondiale en pétrole a conduit l’Arabie saoudite à proposer une nouvelle réduction de la production aux membres de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et à ses associés. Toutefois devant le refus de la Russie, la volte-face de la stratégie saoudienne, désormais axée sur les volumes, a redéfini les équilibres des puissances énergétiques au risque d’une guerre des parts de marchés semblable à celle de 2014, impactant fortement les marchés financiers spécialisés et nombre de secteurs dépendant de l’or noir pour leurs activités.