Les acteurs chinois et les infrastructures numériques en Afrique de l’Ouest : projections stratégiques et rivalités de pouvoir

Les projections de croissance démographique, le manque de moyen de régulation des données et les besoins croissants de réduire la fracture numérique entre les territoires pour améliorer leur développement, font du secteur numérique un secteur lucratif sur le continent africain, qui attire l’intérêt de grandes puissances européennes, américaines, russes et asiatiques.

Cette compétition, à la fois économique, normative et d’influence, se cristalise autour de la cinquième génération de l’Internet mobile (5G). En effet, depuis que les Etats-Unis ont banni les équipements chinois de leur territoire, au motif des risques de surveillance et de vols de données à travers ces derniers, Huwaei et ZTE ont progressivement perdu l’ensemble de leurs marchés extérieurs, excepté sur le continent africain.

Entre la compétition économique, l’évaluation des risques pour la souveraineté des données et le numérique comme vecteur d’influence, cette présentation a pour objectif d’expliquer les différentes stratégies des acteurs chinois dans le secteur des télécommunications et les rivalités de pouvoir que cela crée sur un territoire où les acteurs français mènent des activités protéiformes : l’Afrique de l’Ouest.