La déstabilisation est une action d’une efficacité redoutable. Elle peut ainsi être le vecteur d’une série de pertes éminemment dommageables pour toute organisation ne sachant pas mettre en place de contre action appropriée. Du fait que l’information circule de manière globale et quasi instantanée, l’image d’une entreprise devient une variable critique, qu’il s’agisse de sa marque ou de ses dirigeants. Plus elle est mise en avant, plus est sujette à des attaques potentielles. Par l’orchestration de caisses de résonance puissantes, notamment par l’intermédiaire de la société civile, il est désormais possible de dégrader la légitimité et la réputation d’une organisation par une simple attaque informationnelle requérant souvent peu de moyens. Que l’attaque porte sur des faits avérés ou non, elle sera autoalimentée par les nombreux relais au travers desquels elle pourra survenir : études « scientifiques », agences de presse, agences de notation, organisations non gouvernementales. L’enjeu, pour toute organisation, est donc de savoir répondre de manière appropriée à ce genre d’attaques, afin d’en éviter ou du moins d’en limiter les conséquences.