L'objectif de la gestion de crise est la protection, c’est-à-dire la réduction de la gravité de l'événement quand et s'il se produit. Les mesures de protection sont étudiées et pré-déployées à l'avance, mais ne prennent tout leur importance que lorsque le risque s'est réalisé ; elles sont conçues pour en limiter les impacts et les dégâts collatéraux.
C’est pourquoi il est important de doter l’entreprise d’un processus de décision qui lui permette en contexte de crise d’intégrer simplement la multitude de parties prenantes, d’évaluer les différents scénarios avec un maximum d’objectivité, de prendre des décisions rapides. Cet outil d’aide à la décision permettra aux dirigeants de minimiser et de contrôler les conséquences d’une crise qui peuvent être : baisse du cours de la bourse, mauvaise image ou encore perte de parts de marché.
Avec le durcissement des relations interentreprises (liées à la crise et à la globalisation des échanges), il faut constamment inciter les entreprises à se préparer aux crises qui dépassent leur univers immédiat. Les études sur la gestion des situations de crise montrent qu'à quelques exceptions près, tous les types de crise peuvent se produire dans toutes les entreprises indépendamment de leur secteur d'activité. La seule chose que l'on ne peut pas prévoir est la forme exacte que prendra la crise. Les collectivités territoriales avec notamment les pôles de compétitivité peuvent servir d’appui à la gestion de crise pour les entreprises. Elles ne doivent donc pas hésiter à accroître le lien public-privé dans la gestion d’événements exogènes afin d’en assurer sa gestion en minimisant ses conséquences à court, moyen et long terme.