Les entreprises doivent faire face à un volume d’informations de plus en plus important et dont le traitement s’avère problématique. Ceci est particulièrement vrai dans les domaines de nature scientifique (aéronautique, pharmaceutique, etc.) mais également pour toutes les industries, du fait d’une concurrence exacerbée et d’une remise en cause des positions établies (par exemple, un brevet tombant dans le domaine public). De fait, dans ces secteur l’innovation est susceptible de révolutionner une industrie et peut ainsi surgir de n’importe où.
Par ailleurs, de nombreux facteurs économiques, politiques ou culturels peuvent affecter l’évolution, ou même la possibilité d’une recherche dans certains domaines scientifiques. On pensera tout particulièrement aux recherches sur les OGM ou les cellules souches. Ces facteurs peuvent être «naturels», tenant à la nature d’une société. D’autres peuvent être «induits» par certains acteurs (administrations, lobbys, concurrents,...) désireux d’intervenir sur certains domaines de recherche.
L’intelligence économique appliquée à la R&D va intervenir sur l’ensemble de ce spectre d’activités. Elle comprendra:
Une veille environnementale :
L’apport de l’analyste intelligence économique sur ces problématiques de R&D sera sa capacité à aller au-delà de la masse d’informations afin d’en tirer des données structurées et exploitables, et ainsi que de collecter de l’information ouverte difficilement accessible (langues étrangères, publications n’appartenant pas aux bases de données internationales,...). Un rôle corollaire sera également de diffuser ces données aux bons interlocuteurs, afin que l’innovation devienne non la prérogative du département R&D, mais une véritable dynamique d’entreprise.
Par ailleurs, l’intervention de l’Intelligence Inventive qui regroupe à la fois les techniques de créativité et l’Intelligence Économique devient un atout dans le management de l’innovation pour les entreprises. Celle-ci se décline autour de 12 facteurs clés: