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Retour en vidéo sur le Search Day 2014

En cette fin d’année et après de nombreux retards, le Portail de l’Intelligence Economique vous offre le compte-rendu du salon Search tenu le Jeudi 6 novembre 2014 par Veillemag. Au regard de la diversité des produits et des profils présentés, la conférence aura été un véritable succès. Avec la multiplicité des outils de veille à disposition, les entreprises ont de beaux jours devant elles.

Moteurs de recherche interne à l’heure du big data, utilisation de réseaux sociaux d’entreprise, intégration du social dans la recherche et la production d'informations, plateformes collaboratives de travail en ligne, les outils se multiplient et il appartient aux sociétés de trouver chaussure à leur pied.

Cependant, les volumes d’informations produits et échangés augmentent de manière exponentielle et mettent à mal les stratégies classiques de management de l’information et de gestion des connaissances. Le même problème s'impose à tous : l’infobésité.

Plus exactement, c'est n'est pas l'infobésité qui gêne, mais son manque de filtres, de structuration. Comment trouver aujourd'hui la bonne information ou la bonne personne dans une base de données qui ne cesse de s'élargir ? Le monde immatériel est complexe et désordonné. Cependant, avec le digital, il est possible de le réordonner selon les besoins et le contexte dans lesquels on se trouve. Comme l'explique Christophe Dubois dans la vidéo qui suit, la question est de savoir comment "raffiner l'information donnée", i.e. comment "passer de la donnée à l'information, de l'information à la connaissance, et de la connaissance à l'action stratégique".

Vidéo de Christophe Dubois, Fondation Athena

La finalité d'une information reste en effet d’appuyer le décideur dans sa prise de décision. Pour cela, deux axes majeurs d'exploitation sont explorés :

  • La structuration des informations collectées sur l’environnement et sur la concurrence pour être plus efficace dans les opérations de veille et de collecte de l’information.
  • La structuration de l’information interne à l’entreprise pour valoriser les savoir-faire internes.

Ces savoir-faire constituent l’identité de l’entreprise et capitaliser dessus représente une forte valeur ajoutée : c'est un investissement pour le futur. Il est par conséquent nécessaire de structurer les connaissances dans un but de transmission et de protection.

Vidéo de Frédéric Berger de la société Ardans*

De nouvelles pratiques au sein des entreprises sont aussi à prendre en compte. Elles impactent l’accès à l'information, mais aussi sa création. Les réseaux sociaux d’entreprise (RSE) sont aujourd'hui presque incontournables. Ils ont pour particularité d'impliquer les utilisateurs dans un processus de partage d'informations. Celui-ci permet – ou du moins stimule – l’innovation, l’échange et la reconnaissance des personnes porteuses de ces idées. En plus de créer du contenu "concret", les RSE génère des métadonnées et des informations concernant chaque contributeur travaillant sur ce même document. Aux contenus "structurés" s'ajoutent dorénavant des contenus "non-structurés" qu'il appartient aux entreprises de rendre intelligibles.

Parmi les outils et sociétés présentés lors de ce salon nous aurons retenu :

  • Vocus
  • Eurêka
  • My Social
  • Swapcard
  • Eptica Lingway
  • Knowings
  • Mining Essential
  • TadaWeb
  • Proxem

Vocus

La société VOCUS a développé un outil permettant de gérer l'intégralité des relations presse. En mettant à disposition des entreprises une base de données unique recueillant des informations provenant de divers supports, les entreprises peuvent s'en servir pour proposer une stratégie de communication.

Vidéo de Frédéric Dumas de la société VOCUS

Eurêka – Témoignage et retour d'expérience de Thierry Ficher de l'Office national des forêts

Les TIC peuvent contribuer à l’amélioration de la circulation des flux d’informations au sein d’un établissement. L'Office national des forêts ne fait pas exception et a mis à disposition des opérationnels un moteur de recherche transversal. L’ONF est une institution ayant produit et accumulé une masse importante d’expertise et de savoir-faire complexes dans la gestion des espaces forestiers. Or, comme dans toute activité, la circulation de l'expertise est essentielle. C'est pourquoi selon M. Ficher, 9400 employés bénéficient aujourd'hui d'une suite d'outils logiciels dans leur activité :

  • Un intranet unique adossé à une médiathèque collaborative regroupant des descriptions de process, des méthodologies de travail, ainsi que « Clés de forêt » – une application d’identification des espèces en forêt par reconnaissance d’image)-.
  • Eurêka : un moteur de recherche transversal permettant une recherche très rapide et centralisée pour tout type de contenu grâce à un algorithme d’analyse linguistique performant et une actualisation régulière de l’information. Il a été développé en partenariat avec SINEQUA, entreprise européenne fournissant des services de recherche en temps réel sur des gros volumes de données.
  • Un réseau social d’entreprise.

Cette modernisation des services informatiques a permis une simplification de l’accès à l’information. Eurêka en est l'exemple le plus frappant : grâce à un système de balises, il est possible de réaliser une recherche dans les multiples bases de données de l’établissement, d’époques et de formats différents (revues, mémoires de recherches, cartes, compte-rendu de colloques etc). En outre, chaque recherche associe à tout document une série de métadonnées (source, auteur, structure, personnes citées, concepts associés, date, format, etc…).

Vidéo de Luc Manigot de la société SINEQUA

Aujourd'hui les moteurs de recherche évoluent et sont dotés d'un un rôle majeur. Par leur capacité d'indexation ils constituent un point d'accès unique pour les entreprises qui les utilisent. Ils ont aussi pour tâche d'analyser puis de valoriser les informations recueillies notamment par le biais d'applications.

AstraZeneca par exemple est la premières société pharmaceutique mondiale et est cliente de Sinequa. On estime qu'elle possède 200 millions de documents à indexer dont 40 % en interne et 60 % en externe. Son moteur de recherche permet de fournir une information agrégée à partir des documents, et et non pas simplement d’avoir accès aux documents. L’analyse s’effectue en 20 langues à partir de recherches syntaxiques, de mots-clés, de noms… En outre, pour chaque application proposée, on a toujours le pendant "smartphone" permettant la mobilité des utilisateurs.

My Social (Témoignage de Sami Habhoub – CRIGEN)

Depuis 2008, GDF Suez multiplie les projets innovants autours du digital autour de son laboratoire CRIGEN. Parmi eux se trouvent Crigen Networks avec la mise en place d’un moteur social fédérant plusieurs réseaux sociaux d'Entreprise et LinkedIn. Il offre une solution centralisée pour chaque branche de GDF Suez.

La nécessité de donner de l'autonomie aux entités internes pour qu'elles se transforment provoque un cloisonnement applicatif. Les applications sociales n'ont pas de transversalité. MY SOCIAL permet connecter les plateformes sociales et ainsi révéler de manière globale les compétences et centres d’intérêt des collaborateurs.

Le but est de mettre en avant des compétences des envies de collaborer et de trouver des experts et des centres d'intérêt communs. Pour cela, il faut récolter les informations, en réaliser une présentation centralisée et trouver un équilibre entre activité sociale et informations déclaratives. Il faut, de plus, respecter la protection des individus en permettant aux utilisateurs de contrôler les données sur leur profil.

Swapcard : coup de pouce à une Startup

Swapcard permet de mieux gérer les annuaires d'entreprise. Selon eux, les annuaires traditionnels présentent une vision trop hiérarchique. La mission du Groupe est d'interconnecter les annuaires internes et externes, d'en faire un outil collaboratif et évolutif. Chaque individu possède désormais une carte de visite numérique mise à jour automatiquement et partage facilement ses contacts avec son équipe.

Pour une démocratisation des applications de moteurs de recherche.

Les moteurs de recherche sont maintenant axés sur le Big data, l'open data, les réseaux sociaux et les bases d’informations métiers. On assiste à une démocratisation des applications de moteurs de recherche. Cela est dû à la maturité de l’open source, sa facilité de mise en œuvre, sa capacité d’adaptation, la pertinence des recherches ainsi qu’une analyse linguistique et sémantique intéressante.

Eptica Lingway par exemple utilise cette technologie et l'applique au monde des Ressources Humaines avec LeaCV. Cette application facilite et optimise le recrutement via de nombreuses sources d'informations. C’est un outil de recherche de candidat mis en place pour les ressources humaines, dans une volonté de gagner du temps afin de trouver rapidement le profil recherché. Plusieurs outils sont à disposition : LeaCV parsing permettant la recherche et le tri des CV ; LeaCV Search recherchant les meilleurs profils ; LeaCV matching affichant les meilleurs résultats par rapport à une offre d’emploi.

Knowings

Une plateforme est un bon système de mise en relation. Permet de transformer le consommateur en « consomacteur ». La plateforme permet aussi d’organiser par thématique et d’identifier d’autres thèmes. En faisant accéder son client à l’intranet on peut savoir quel thème il a regardé et donc quel thème l’intéresse. La plateforme, grâce à des outils de veille, va analyser les activités des utilisateurs afin de devenir plus productive.

Vidéo de Patrick Michels de la société Knowings

Mining Essential

Vidéo d'Abderrafih Lehman de la société Mining Essential

TadaWeb et le Small Data

Vidéo de Pierre Papanastasiou de la société TadaWeb

Proxem

Vidéo de François Chaumartin de la société Proxem

 

* Erratum  le nom de la société est bien Ardans et non Ardence.