Devant entrer en vigueur le 23 juillet 2020, la liste publiée le 23 juin réduit de 40 à 33 secteurs prohibés ou restreints pour les investisseurs étrangers, et de 37 à 30 dans les zones de libre-échange. Parmi les secteurs bénéficiaires de la suppression de l’obligation de capitaux chinois majoritaire dans la co-entreprise, on retrouve les assurances, les systèmes d’approvisionnement en eau pour les grandes villes, le contrôle aérien, la production et le traitement de combustible nucléaire. De même, le niveau de participation chinoise imposé dans la R&D agricole et la production de semences est ramené de 51% à 34%. Les investisseurs peuvent aussi créer des établissements d’enseignement supérieur dans les zones de libre-échange.
Cette libéralisation fait suite à l’autorisation en janvier 2020 d’ouverture de filiales pour les banques internationales, sans obligation d’association avec un établissement local. En Occident à l’inverse, Londres vient de renforcer sa législation sur le contrôle des IDE, comme l’Allemagne, échaudée par la proposition de rachat des Etats-Unis sur leur vaccin Curevac.
Louis-Marie Heuzé