Considérée parmi les entreprises françaises les plus prometteuses dans le secteur de la cybersécurité, CybelAngel vient de franchir le 8 février un nouveau palier. Après avoir étendu son activité dans plusieurs pays d’Europe et aux États-Unis, elle vient d’être intégrée à l’indice Next40. Retour sur une entreprise qui pourrait bien contribuer à l’avenir à défendre les intérêts stratégiques français en matière de souveraineté numérique.
Depuis 2019, le Next40 regroupe les 40 entreprises françaises considérées comme prometteuses et susceptibles de devenir des entreprises de pointe en matière technologique. Il comporte un certain nombre de plateformes très connues allant de Deezer, Blablacar, Lydia en passant par Doctolib.
Mais d’une année à l’autre cet indice peut connaître quelques évolutions comme vient en témoigner l’apparition ces derniers jours de la licorne française de la cybersécurité CybelAngel. Cette entreprise lancée en 2013 et spécialisée dans l’analyse et la détection des fuites de données numériques n’a cessé de croître depuis sa création. Son expansion, permise notamment par l’intermédiaire d’une série de levées de fonds de plusieurs millions d’euros (respectivement 13 millions pour celles de 2017 et 2018 et 36 millions pour celle de 2020), a même gagné le continent américain et compte s’étendre via des nouveaux partenariats en Asie et au Moyen-Orient. Récemment, CybelAngel a même contribué à sa manière à la lutte contre la pandémie de la Covid-19 en dénonçant un certain nombre de sites frauduleux proposant de faux services de vaccination.
L’ambition affichée est de tripler le chiffre d'affaires ces trois prochaines années et de pénétrer encore plus activement le marché aux États-Unis. Le fondateur Erwan Keraudy, bien conscient de la portée stratégique de son entreprise pour les intérêts français déclarait même qu’elle représente une véritable « force de frappe à l’étranger en s’appuyant sur la marque France ».
Tandis que l’année 2020 a été marquée par une recrudescence du nombre de cyberattaques, ce n’est donc pas un hasard si le gouvernement promeut par l’intermédiaire du Next40 une entreprise qui pourra dans un futur proche apporter sa contribution à la préservation de la souveraineté numérique du territoire national.
Evan Tirologos
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