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Reprise en Scop: les conditions de la réussite

Le modèle de reprise en Société coopérative de production (Scop) par les salariés, que Benoît Hamon, ministre délégué à l’Economie sociale et solidaire, veut faciliter par un projet de loi, se développe en France.

La Confédération générale des Scop recense désormais une trentaine de reprises d'entreprises en difficulté par leurs salariés chaque année.

En Rhône-Alpes par exemple, 51 reprises réalisées depuis 2008 ont permis de sauvegarder 636 emplois. Mais la reprise par les salariés n'assure pas forcément le succès. Difficile de dire ce que deviendra la Scop, née de la faillite de SeaFrance ? Quelles sont les clefs de la réussite ? Le directeur général d'une Scop bretonne livre à Sipa sa recette.

Etre solide économiquement

"Ce qui est important, c'est que l'entreprise soit viable économiquement. Le statut de Scop était pour nous la seule solution pour conserver l'emploi, le savoir-faire et la technologie car il n'y avait pas de repreneur. Mais ce statut n'est pas en lui même une baguette magique. Nous avons réussi grâce au dynamisme de notre activité, à la qualité de nos produits et parce que nous avions des clients", indique à Sipa Alain Sabourin, directeur général de la Scop Aciéries de Ploërmel Industrie (Morbihan), qui vend des pièces de sécurité des parties-roulantes pour les trains et tramways pour la SNCF, Alsthom ou Bombardier.

Reprise il y a sept ans par les salariés, l'entreprise, qui accusait au moment de son dépôt de bilan en octobre 2004, 6 millions d'euros de passif, a pu relancer son activité "parce que des projets de tramways ont été développés dans les grandes villes et qu'il y a eu des modernisations de trains régionaux", ajoute-t-il. La Scop a augmenté ses effectifs de 80 à 100 salariés et affiche un chiffre d'affaires de 10 millions d'euros en 2012.

 

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