
Le Qatar, génie diplomatique ou duplicité de génie?
Le Qatar s’est arrogé le rôle d’intermédiaire numéro un entre les talibans et le reste du monde à leur retour, conformément à sa stratégie d’influence qui consiste à utiliser — en plus de sa diplomatie économique et gazière — tous les islamismes radicaux pour gagner en aura. L’actualité judiciaire américaine récente suggère qu’il pourrait avoir usé de ses relais au plus haut niveau décisionnel étasunien pour « savonner la planche » de la résistance afghane et favoriser la prise de pouvoir des « étudiants » en religion. Ou comment attiser le feu des problèmes pour mieux vendre sa solution. Explications.