
Le développement de TSMC en Europe, une opportunité pour la France ?
Taiwan Semiconductor Manufacturing Co (TSMC), leader mondial des semi-conducteurs, envisage de nouvelles usines en Europe après Dresde. Une opportunité pour la France ?
Taiwan Semiconductor Manufacturing Co (TSMC), leader mondial des semi-conducteurs, envisage de nouvelles usines en Europe après Dresde. Une opportunité pour la France ?
Le réchauffement climatique contraint le gouvernement canadien à repenser la vision de sa défense. Le Canada, qui dispose du plus long littoral au monde, a publié en avril dernier une nouvelle stratégie de défense nommée « Notre Nord, fort et libre ». Le rapport souligne que, bien que le changement climatique soit un enjeu mondial, ses conséquences se manifestent de manière particulièrement aiguë dans l’Arctique canadien. Ce réchauffement rapide, quatre fois plus élevé que la moyenne mondiale, suscite de vives préoccupations chez les autorités, qui doivent affronter ces menaces dans des conditions climatiques extrêmes et avec des infrastructures encore peu développées.
Dans un contexte de fortes tensions internationales, marqué par un réarmement massif des États notamment en Europe et au Proche-Orient, l’explosion simultanée de bipeurs au Liban a démontré la domination technologique d’Israël. Cette opération relance le débat sur les faiblesses des chaînes d’approvisionnement en matériel militaire et pourrait intensifier un climat de méfiance généralisée, fragilisant un peu plus la sécurité des chaînes logistiques des États.
Alors que la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme s’intensifie à travers le monde, certaines méthodes de transfert d’argent échappent encore aux radars des régulateurs financiers. Parmi elles, l’hawala : un système informel de transfert de fonds utilisé depuis des siècles au Moyen-Orient. Ce mode de transaction repose sur la confiance et l’absence de trace écrite ou numérique, rendant le contrôle par les autorités particulièrement complexe. Utilisé comme montage financier, l’hawala joue aujourd’hui un rôle clé dans le financement d’activités illicites, et notamment le terrorisme.
L’Afrique de l’Ouest est en train de devenir un vivier de startups dynamiques, jouant un rôle de plus en plus important dans l’économie régionale. Ces entreprises innovantes attirent l’attention de puissances étrangères telles que la France, le Maroc, les États-Unis, la Chine et la Russie, qui cherchent à renforcer leur influence dans la région par le biais d’investissements stratégiques.
Malgré les sanctions internationales qui visent régulièrement l’industrie de défense iranienne, l’Iran s’affirme comme un acteur crédible du marché de l’armement en exportant de nombreux modèles d’armes. Le pays approvisionne ainsi les belligérants des principaux conflits contemporains, comme la Russie ou le Soudan, défiant l’autorité des institutions internationales.
Réconcilier marchés et souveraineté, ce fut l’objectif ambitieux du 2e colloque de Souveraine Tech qui s’est déroulé à Saint Malo le 20 septembre sous la baguette de Bertrand Leblanc-Barbedienne. De la cybersécurité à l’industrie de défense, en passant par l’agriculture et l’énergie, une quinzaine d’experts ont analysé les dépendances et faiblesses des secteurs stratégiques français autour d’une question névralgique : comment restaurer la souveraineté de la France ?
L’entreprise Duralex a récemment échappé à une liquidation judiciaire grâce à son plan de reprise fondé sur le modèle de la Société coopérative de production (Scop). Au sein d’une économie de plus en plus mondialisée, les entreprises actrices du Made in France font face à une très forte concurrence qui les conduit parfois à cesser l’activité. Grâce à la solidarité collective, le modèle des Scop a permis à certaines entreprises de surmonter les difficultés et de retrouver une nouvelle dynamique.
Voir et penser l’agriculture française autrement, dans un contexte de guerre économique, est le premier pas vers l’action de défense et de promotion de ce secteur vital. Comprendre les rapports de force qui s’y jouent, ses forces et ses faiblesses, ses points de dépendances, c’est aussi reconnaître la fragilité de ce qu’elle apporte : la souveraineté alimentaire. Dans l’équation de la guerre économique, l’agriculture ne doit plus être l’inconnue ; elle doit être un pilier du développement de l’économie française.
Malgré le renforcement des mesures de contre-ingérence économique, la France reste vulnérable aux influences extérieures. Si certaines actions de l’État ont permis des succès et une prise de conscience collective, des faiblesses persistent : manque de moyens, de coordination ou encore de réactivité… La montée des attaques et les pertes d’entreprises stratégiques mettent en évidence les limites de la stratégie actuelle, d’autant plus que la menace évolue constamment. Pour y remédier, la France se doit donc d’adapter sa stratégie et de renforcer la coopération entre les acteurs économiques.
Taiwan Semiconductor Manufacturing Co (TSMC), leader mondial des semi-conducteurs, envisage de nouvelles usines en Europe après Dresde. Une opportunité pour la France ?
Le réchauffement climatique contraint le gouvernement canadien à repenser la vision de sa défense. Le Canada, qui dispose du plus long littoral au monde, a publié en avril dernier une nouvelle stratégie de défense nommée « Notre Nord, fort et libre ». Le rapport souligne que, bien que le changement climatique soit un enjeu mondial, ses conséquences se manifestent de manière particulièrement aiguë dans l’Arctique canadien. Ce réchauffement rapide, quatre fois plus élevé que la moyenne mondiale, suscite de vives préoccupations chez les autorités, qui doivent affronter ces menaces dans des conditions climatiques extrêmes et avec des infrastructures encore peu développées.
Dans un contexte de fortes tensions internationales, marqué par un réarmement massif des États notamment en Europe et au Proche-Orient, l’explosion simultanée de bipeurs au Liban a démontré la domination technologique d’Israël. Cette opération relance le débat sur les faiblesses des chaînes d’approvisionnement en matériel militaire et pourrait intensifier un climat de méfiance généralisée, fragilisant un peu plus la sécurité des chaînes logistiques des États.
Alors que la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme s’intensifie à travers le monde, certaines méthodes de transfert d’argent échappent encore aux radars des régulateurs financiers. Parmi elles, l’hawala : un système informel de transfert de fonds utilisé depuis des siècles au Moyen-Orient. Ce mode de transaction repose sur la confiance et l’absence de trace écrite ou numérique, rendant le contrôle par les autorités particulièrement complexe. Utilisé comme montage financier, l’hawala joue aujourd’hui un rôle clé dans le financement d’activités illicites, et notamment le terrorisme.
L’Afrique de l’Ouest est en train de devenir un vivier de startups dynamiques, jouant un rôle de plus en plus important dans l’économie régionale. Ces entreprises innovantes attirent l’attention de puissances étrangères telles que la France, le Maroc, les États-Unis, la Chine et la Russie, qui cherchent à renforcer leur influence dans la région par le biais d’investissements stratégiques.
Malgré les sanctions internationales qui visent régulièrement l’industrie de défense iranienne, l’Iran s’affirme comme un acteur crédible du marché de l’armement en exportant de nombreux modèles d’armes. Le pays approvisionne ainsi les belligérants des principaux conflits contemporains, comme la Russie ou le Soudan, défiant l’autorité des institutions internationales.
Réconcilier marchés et souveraineté, ce fut l’objectif ambitieux du 2e colloque de Souveraine Tech qui s’est déroulé à Saint Malo le 20 septembre sous la baguette de Bertrand Leblanc-Barbedienne. De la cybersécurité à l’industrie de défense, en passant par l’agriculture et l’énergie, une quinzaine d’experts ont analysé les dépendances et faiblesses des secteurs stratégiques français autour d’une question névralgique : comment restaurer la souveraineté de la France ?
L’entreprise Duralex a récemment échappé à une liquidation judiciaire grâce à son plan de reprise fondé sur le modèle de la Société coopérative de production (Scop). Au sein d’une économie de plus en plus mondialisée, les entreprises actrices du Made in France font face à une très forte concurrence qui les conduit parfois à cesser l’activité. Grâce à la solidarité collective, le modèle des Scop a permis à certaines entreprises de surmonter les difficultés et de retrouver une nouvelle dynamique.
Voir et penser l’agriculture française autrement, dans un contexte de guerre économique, est le premier pas vers l’action de défense et de promotion de ce secteur vital. Comprendre les rapports de force qui s’y jouent, ses forces et ses faiblesses, ses points de dépendances, c’est aussi reconnaître la fragilité de ce qu’elle apporte : la souveraineté alimentaire. Dans l’équation de la guerre économique, l’agriculture ne doit plus être l’inconnue ; elle doit être un pilier du développement de l’économie française.
Malgré le renforcement des mesures de contre-ingérence économique, la France reste vulnérable aux influences extérieures. Si certaines actions de l’État ont permis des succès et une prise de conscience collective, des faiblesses persistent : manque de moyens, de coordination ou encore de réactivité… La montée des attaques et les pertes d’entreprises stratégiques mettent en évidence les limites de la stratégie actuelle, d’autant plus que la menace évolue constamment. Pour y remédier, la France se doit donc d’adapter sa stratégie et de renforcer la coopération entre les acteurs économiques.