Quelques jours après le bannissement définitif de Donald Trump de Twitter et Facebook, c’est au tour du réseau social Parler de subir les foudres combinées des GAFAM. Accusé d’avoir hébergé les discussions des partisans pro-Trump ayant envahi le Capitol le 6 janvier dernier, Parler a été retiré du Google Play Store et de l’Apple Store. Le site Parler.com a finalement été mis hors ligne par Amazon ce lundi 11 janvier. Une action commune qui démontre une nouvelle fois la puissance des géants du numérique, et leur capacité à exiler les discours hétérodoxes.
La Chambre américaine est sur le point de voter une loi permettant de demander des comptes aux entreprises chinoises cotées aux États-Unis. Malgré la montée en puissance du dragon communiste, l’oncle Sam semble décidé à entamer le bras de fer avec son challenger.
Quatre milliards de dollars, c’est le montant des taxes douanières qui vont être imposées sur les produits américains. C’est un nouveau rebondissement dans le feuilleton qui oppose Union européenne et États-Unis sur l’affaire des subventions accordées par les différents États à Airbus et Boeing.
Le Southwest Research Institute (SRI) annonce que l’astéroïde « 16 Psyche » aurait une valeur supérieure au PIB mondial ! Inatteignable pour l’instant, cette découverte confirme que celui qui développera les moyens techniques nécessaires à l’exploitation spatiale aura l’avantage sur Terre. La NASA prévoit déjà de l’approcher en 2026.
Après de multiples rebondissements, l’américain Teledyne annonce un accord proche pour le rachat de Photonis, industriel de défense spécialisé dans les équipements de vision nocturne. Ce rachat inquiète la classe politique, qui craint une perte de souveraineté de la France. Des parlementaires, principalement issus des Républicains, invitent l’Etat à prendre le contrôle de Photonis par une participation financière de 425 millions d’euros.
Le monde politique s’empare de l’espace publique numérique afin de séduire les jeunes électeurs. Cette tendance de fond qui a pris de l’ampleur depuis les élections présidentielles de 2016 a été illustrée la semaine dernière par l’évènement organisé sur la plateforme Twitch par Alexendria Ocasio-Cortez, la représentante du 14ème district de l’État de New-York.
Amorcée par l’épidémie de coronavirus, la crise économique a fait ressurgir le débat sur la souveraineté industrielle. Le sujet du rachat des activités nucléaires de General Electric par des acteurs nationaux s’y place au premier plan, tant leur nature est stratégique pour l’État. En dépit de ces développements, la filière nucléaire française semble demeurer en quête de cohérence stratégique.
A l’occasion de la publication du dernier Grand Dossier du magazine Diplomatie, Murielle Lafaye, responsable du pôle Intelligence économique au Centre National d’Études Spatiales (CNES) et cheffe de projet Observatoire d’économie spatiale, a été invitée à répondre sur le volet économique de cette « course à l’espace » à laquelle ce numéro est consacré.
A défaut de se résigner sur la domination de Huawei sur le marché des équipements 5G et de disposer de leur propre géant, les Etats-Unis ont commencé à se pencher sur la prochaine génération de technologies de télécommunications, de manière à structurer leur stratégie de leadership dans cet écosystème. Naturellement, la Chine se positionne elle aussi pour dominer ce futur marché.
Un an après l’annonce de la mise en vente de Photonis, un industriel de défense spécialisé dans les équipements de vision nocturne, l’offre de Teledyne, le veto du ministère de l’Économie et l’autorisation conditionnelle de rachat, le processus de cession touche visiblement à sa fin après que son acquéreur potentiel a déclaré l’arrêt des négociations. Il laisse ainsi sa cible sous pavillon français, soit par l’effet d’une interruption temporaire du processus, soit du fait de l’efficacité du dispositif de contrôle des investissements étrangers.
Loin des projecteurs médiatiques, les derniers mois ont vu une recomposition inédite des équilibres énergétiques fondamentaux en Europe de l’Est, sur fond de luttes d’influences directes et indirectes entre les Etats-Unis et la Russie, symbolisées par les sanctions prises à l’encontre du projet de pipeline Nord Stream 2.
Loin des projecteurs médiatiques, les derniers mois ont vu une recomposition inédite des équilibres énergétiques fondamentaux en Europe de l’Est, sur fond de luttes d’influences directes et indirectes entre les Etats-Unis et la Russie, symbolisées par les sanctions prises à l’encontre du projet de pipeline Nord Stream 2. Partie 2 : La stratégie russe, entre rééquilibrage ukrainien et diversification des routes d’approvisionnement
Loin des projecteurs médiatiques, les derniers mois ont vu une recomposition inédite des équilibres énergétiques fondamentaux en Europe de l’Est, sur fond de luttes d’influences directes et indirectes entre les Etats-Unis et la Russie, symbolisées par les sanctions prises à l’encontre du projet de pipeline Nord Stream 2.
Alors que l’année 2020 est celle des campagnes électorales en France et aux États-Unis, le club Data Intelligence s’intéresse à l’utilisation du Big Data dans l'analyse des données électorales et aux stratégies digitales employées par les candidats des deux pays. Flirtant parfois avec les limites de l'éthique, ces outils de méthodes d'analyse et de collecte de données à des fins électorales semblent aujourd'hui incontournables. Ce deuxième article est dédié à l’utilisation du Big Data dans l'analyse des données électorales, analyse les méthodes de guerre de l’information utilisées lors des élections américaines de 2016.
Dans le bras de fer sino-américain, un acteur français s’immisce dans cette guerre économique et technologique. Privé de Google, le géant chinois Huawei a choisi Qwant, qui est reconnu pour protéger la vie privée des internautes. Ce nouveau partenariat répond à une stratégie d’influence commune : faire face à l’hégémonie américaine.
Fortement impactés dans leurs échanges commerciaux par le retrait des Etas-Unis de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien, l’Union Européenne et l’Iran ont créé Instex, un mécanisme de compensation devant permettre de commercer sans l’utilisation du dollar. Malgré ses limites, ce dispositif a été utilisé pour la première fois à l’occasion de la livraison de matériel médical de l’UE à son partenaire persan, affirmant sa légitimité comme outil d’influence.
Devenu plus accessible que jamais, l’espace est un terrain où se livre une compétition économique. S’assurer d’y avoir accès et pouvoir y déployer ses infrastructures est devenu un enjeu stratégique pour les Etats. Mais aux acteurs traditionnellement présents se sont joints une multitude d’autres, dont les ambitions mènent à une complexification de la compétition.
Dans un contexte de pénurie, les Etats-Unis mènent une véritable guerre commerciale pour se procurer dans l’urgence des masques médicaux. Dans ce contexte, qu’ils ont acheté une cargaison des précieux masques au dernier moment, juste avant qu’ils ne soient expédiés vers la France.
L’histoire étasunienne a constamment alterné entre périodes d’interventionnisme et d’isolationnisme vis-à-vis du reste du monde. À l’occasion du 24ème colloque Risques de Coface, Gérard Araud, ancien ambassadeur de France aux États-Unis, Fabrice Brégier, président de Palantir France, François Durpraire, historien, universitaire et consultant, spécialiste de l’histoire américaine et John Bercow, ancien président de la Chambre des Communes du Royaume Uni, discutaient de l’avenir de la superpuissance américaine.
La guerre contre effets dévastateurs de la pandémie de Covid-19 a pris un nouveau tournant cette semaine. En plus des enjeux sanitaires, ce sont désormais les enjeux économiques qui sont au cœur des actions des gouvernements. Chaque zone cherche à sauver ce qui peut l’être afin de rebondir au mieux lors de l’après coronavirus.