« Il y a des passés qui n’en finissent pas de passer » dénonçait Max Mathiasin (député apparenté au MoDem), le 21 novembre 2017 à l’Assemblé Nationale, en faisant référence à l’esclavage en cours en Libye. La déclaration de ce descendant d’esclave se veut déclencheur d’une prise de conscience à propos de la situation humanitaire en Libye et de l’avenir de ce pays brisé.
Le 5 décembre dernier, le conseil des ministres des Finances de l’Union européenne (UE) publiait sa liste des juridictions non-coopératives pour les sujets fiscaux. La publication de ce document a donné lieu à un tôlé diplomatique puisque, contre toute attente, la Tunisie a été intégrée à cette liste des États manquants de fair-play sur le plan fiscal. Deux questions divisent : cette décision est-elle justifiée au plan juridique ? Cette liste est-elle crédible au vu des États qu’elle intègre ?
Au lendemain de la visite d'Emmanuel Macron à Doha, la question des rapports de l'Arabie Saoudite avec ses voisins du Golfe, en particulier le Qatar, est toujours plus prégnante. Cette rencontre faisait l'objet d'enjeux majeurs pour la France, dont la délégation officielle espérait négocier un certain nombre de contrats permettant d'asseoir sa présence économique au Moyen-Orient. Si ces échanges économiques sont capitaux, ils sont révélateurs d'une crise diplomatique silencieuse et témoignent également de bouleversements majeurs dans l'économie du Golfe.
Dans une dynamique de « modernisation de l’autoritarisme », pour reprendre la formule presque oxymorique de Stéphane Lacroix, le roi Salmane ben Abdelaziz a renforcé et accéléré début novembre ses stratégies internes et régionales en vue d’asseoir le pouvoir de son successeur Mohammed ben Salmane. Cependant, il devient de plus en plus clair que les conséquences de l’impétuosité contre-productive du clan Salmane fragilisent autant l’économie des pays voisins que celle de l’Arabie Saoudite elle-même.
Malgré des prévisions de croissance encourageantes à l’échelle continentale (3,4% en 2017, près de 3,6% en 2018) et la progression des investissements étrangers, notamment dans le secteur tertiaire, 82% des chefs d’entreprises français estiment que l’insécurité à l’international est une préoccupation majeure. L’Afrique est ainsi fréquemment perçue comme un catalyseur de risques susceptibles de freiner les velléités africaines des entreprises françaises.
A l’heure où l’Inde et la Chine investissent de plus en plus sur le continent africain il s’agit de reconstruire une grille de lecture et de comprendre l’avenir qui l’attend. La France dispose de leviers forts : ses acteurs privés, ses start-ups et chancelleries orientées vers les secteurs d’avenir (énergies vertes, infrastructures de télécom’, moyens de paiement), et non plus "uniquement" son histoire commune ou sa présence « diasporale ».
Le Centre Africain de Veille et d’Intelligence Economique (CAVIE) publie un Référentiel africain de veille et d'intelligence économique. Un moment d'exception pour la communauté africaine de l'Intelligence Economique !
Le Groupe ESL Agence Publics a ouvert, le 4 février, une nouvelle filiale à Rabat.
A l'occasion de la création d'un club dédié à l'intelligence économique au Maroc, le Portail se déplace à Casablanca pour couvrir l'évènement. Place forte de l'IE, le pays a su développer une véritable culture de la discipline autour de personnalités influentes comme Abdelmalek Alaoui*.
Nouveau CEO de Knowdys Consulting Group, Ancien du Prytanée Militaire de Saint-Louis du Sénégal et de HEC Paris, Professeur Agrégé en sciences de gestion, le Sénégalais Ababacar MBENGUE analyse les enjeux actuels et futurs du conseil en intelligence économique (IE) en Afrique. Pour lui, la concurrence va être féroce dans le secteur.
Une diplômée d’une formation en Intelligence Economique désormais Ministre de la Culture au Mali.
Le Portail de l’IE a rencontré Hakim Ali Aichouba, Co-fondateur de la société d’intelligence économique RI-Services, spécialisée dans le business développement au Maghreb et plus spécifiquement en Algérie. Il nous détaille ici ses activités et en quoi l’essor des investissements en Algérie entraîne un besoin en services d’intelligence économique.
La Chine constitue aujourd’hui le premier consommateur mondial en énergies et sa croissance nécessite une diversification de ses approvisionnements en énergie. L’Afrique suscite depuis plusieurs décennies l’intérêt de Pékin. Aujourd’hui, le Tchad constitue un exemple d’application de la stratégie énergétique chinoise sur le continent noir.
Le Tchad serait-il victime de ce que l’on appelle communément la « malédiction du pétrole » ? L’écart entre les attentes suscitées par la rente pétrolière et le développement du pays peut lever des interrogations quant à la gestion de l’exploitation d’une ressource qui constitue un enjeu stratégique majeur.
Invité par les Femmes Chefs d’Entreprises Mondiales (FCEM), Guy Gweth, Fondateur de Knowdys, est intervenu le 26/09/13 au World Congress de Marrakech sur les opportunités d’investissements en Afrique. Placé sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI et la Présidence effective de S.A.R. la Princesse Lalla Meryem, cet événement mondial a vu la participation de 800 femmes de 70 pays, presque toutes attirées par l’Afrique.
A l’occasion d’une rencontre à Alger, Bachir Messaïtfa, Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé de la Prospective et des Statistiques a mis en relief le danger qui guette l’Algérie si rien n’est fait pour prendre en charge la demande sociale de la population.
Mi-juin, s’est tenue à Libreville la deuxième édition du New York Forum Africa. Réunissant des centaines de personnalités politiques et économiques, d’entrepreneurs, visionnaires et experts des cinq continents, les présentations et les débats portaient sur les conditions dans lesquelles les opportunités (de développement) qui s’offrent au continent africain peuvent devenir des réalités.
En Afrique, la moyenne d’âge des plus gros trafiquants de drogue tourne autour de 50 ans. La plupart ont vu la cocaïne pour la première fois à la fin des années 90.
L’intervention militaire au Mali n’est pas sans faire couler beaucoup d’encre. Récemment des articles ont pointé du doigt des échanges d’information entre Vivendi et les services de renseignements.
Avec plus de 40 milliards de tonnes de bauxite (2/3 des réserves mondiales estimées), 10 milliards de tonnes de minerai de fer, 2 000 tonnes d'or et 10 millions de carats de diamants, la République de Guinée fait l'objet d'une bataille des géants miniers mondiaux, de surcroit avec l'apparition ces dernières années d'un certain nombre de mégaprojets, portés par la demande croissante chinoise de matières premières.