Déjà classées au cinquième rang des risques les plus importants en 2020, les cyberattaques ont augmenté de 600 % depuis la pandémie de COVID-19. Touchant à la fois le secteur public et le secteur privé, les conséquences sont chaque fois plus importantes. À l’occasion de ce début d’année 2023, il convient de s’interroger sur les mesures qui ont été prises pour diminuer les risques.
La pandémie de la Covid-19 n’est pas seulement une crise sanitaire mais elle est aussi une crise de l'information ouverte, posant la question de sa fiabilité et de sa nécessité. Les acteurs du renseignement en santé publique se heurtent aux multiples représentations de l'information sanitaire dans le système international, au cœur des enjeux de rivalités de pouvoir.
« Nous serons bientôt les plus grands exportateurs du monde, peut-être déjà l'année prochaine » a déclaré Julio Cezar Busato, président de l'association Abrapa (Association brésilienne des producteurs de coton) en décembre 2022. Cette ambition à l’exportation s’inscrit dans une volonté affichée depuis une dizaine d’années de gagner en compétitivité sur ce marché.
Le scientifique Edward Lorenz posait la question suivante au cours d’une conférence en 1972 : « Le battement d’ailes d’un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas ? ». Cette théorie, appelée « Effet papillon », consiste à montrer qu’un événement en apparence anodin peut provoquer des réactions en chaîne et avoir de lourdes conséquences. Le blé, du fait de ses variations de prix engendrées par les nombreux risques qu’il supporte, du risque d’origine climatique au risque d’origine géopolitique, est particulièrement sujet à cet « Effet papillon » dont les conséquences peuvent être, dans cet exemple, dramatiques.
Si la crise sanitaire a révélé les limites réelles sur la fabrication d’éléments critiques (masques, respirateurs, certains produits pharmaceutiques), elle a aussi laissé libre cours à des généralités qui ne reflètent pas la complexité de la réalité, tout en permettant une prise de conscience accrue sur les problématiques de souveraineté. In fine, elle était l’opportunité de lancer plusieurs initiatives pour limiter les risques.
Pour les États, la gastronomie est une arme puissante d’influence culturelle. Maniée de façon offensive, cet instrument géopolitique représente un atout considérable en matière d’image, mais aussi de débouchés économiques. À l’occasion du Gala des 25 ans de l’EGE présenté sous le thème “Servir la France”, focus sur la gastronomie française et ses enjeux d’influence.
La guerre en Ukraine a fait irruption au Salon international de l’Agriculture (SIA) qui s’est tenu la semaine dernière à Paris, amenant avec elle ses incertitudes et ses chamboulements dans bien des pans du secteur agricole français. Retour sur les retrouvailles de ce 58e Salon avec son public, qui est l’occasion de se pencher sur les enjeux économiques cruciaux de la « ferme France ». Le Portail de l’Intelligence économique était sur place.
Depuis quelques années, industriels, start-ups et institutionnels de la santé initient une véritable ruée vers l’or avec comme objectif les données de santé et plus particulièrement les données de vie réelle. Malgré le caractère stratégique de ces données, la France reste en marge de cette course. Elle possède cependant des atouts qui pourraient lui permettre de retrouver sa place de numéro 1 en recherche clinique à l’échelle européenne.
L’industrie de la santé en France revêt une dimension éminemment stratégique, on l’a vu à travers la crise du Covid. Longtemps sacrifiée pour son coût élevé et son manque de rendement, cette industrie doit retrouver une place sur la scène internationale pour regagner en compétitivité et assurer à la France sa souveraineté sanitaire et industrielle.
Avec 18,3 % de la population mondiale pour seulement 8,5 % des terres arables du globe, la Chine se sait vulnérable. Insuffisantes, les réformes internes de restructuration du secteur primaire chinois peinent à garantir à Pékin une réelle souveraineté alimentaire. La Chine capitalise ainsi sur les marchés internationaux — en augmentant ses importations — et multiplie les tentatives de captation de terres agricoles à l’étranger, notamment en Europe.
Après avoir annoncé en septembre l’arrêt des recherches sur un vaccin ARNm contre la Covid, Sanofi donne le change ce lundi. Le laboratoire français a annoncé un accord commercial avec le géant du web chinois, Baidu, pour l’utilisation de son algorithme de séquençage d’ARNm pour lancer la production des futurs vaccins. Un signe que l’innovation se trouve désormais du côté de la Chine dans des secteurs pourtant de pointe.
Il n’y a pas si longtemps, dans un monde où la mondialisation, les interdépendances et l’ultralibéralisme se pensaient garants du « doux commerce » et de la paix, la souveraineté était un terme péjoratif. Synonyme de protectionnisme, et donc de repli commercial, géopolitique, voire identitaire, les États s’appelaient encore entre eux des « alliés ». Frans Imbert-Vier, spécialiste des enjeux de cybersécurité et de souveraineté numérique, revient pour le Portail de l’IE sur cette notion de souveraineté, qui théoriquement devrait se trouver au cœur des préoccupations électorales dans un contexte de guerre économique.
Les différents cris d’alarme du Haut Commissaire au Plan François Bayrou et la proposition de résolution à créer une exception agricole française et européenne dans les traités de libre échange témoignent d’une prise en compte du caractère indispensable du secteur agricole pour la sécurité d’un pays comme la France. Ce constat révèle les leviers de puissance économiques et sociales pouvant permettre à l’agriculture française et/ou européenne de garder sa place dans l’ordre mondial et de subvenir aux besoins alimentaires de sa population.
Aujourd’hui, le concept de résilience s’impose de plus en plus dans l’approche d’une sûreté effective. Que ce soit pour les entreprises ou pour les services publics, les risques apparaissent comme polymorphes et évolutifs, rendant finalement l’appréhension de la menace de plus en plus complexe. Sur cette base, les acteurs de la sûreté s’efforcent de concevoir, modifier et maintenir des systèmes fiables afin de combler le fossé persistant entre une menace dynamique, motivée et réactive et une défense lourde et souvent trop lente.
Dans un contexte européen favorable aux développements des énergies renouvelables, l’Allemagne et les Pays-Bas se coordonnent pour la création d’un corridor de l’hydrogène. Un projet qui rentre en écho avec les déclarations de présidents de régions françaises pour le développement d’un corridor sur l’axe Seine.
Le 25 mai s’est tenue une conférence concernant la Guerre militaire 3.0 et le Ciblage Large Spectre (CLS) comme outil d’influence. La prise de parole avait pour objet principal la gestion de crises, la transformation du cadre de celles-ci, et la mutation des fondements du système international.
Le lundi 24 mai 2021, un Youtubeur français spécialisé dans la vulgarisation scientifique plus connu sous le nom de DirtyBiology a alerté les réseaux sociaux : lui a été soumise une offre de sponsorisation de ses vidéos afin de dénigrer les vaccins Pfizer-BioNTech. Cette campagne questionne sur l'utilisation d'influenceurs comme relais de fausses informations.
Vendredi 21 mai 2021, la Commission Européenne a décidé d’agir contre les acquisitions tueuses de start-up et de sociétés innovantes. L’Union semble changer sa politique en matière d’acquisition étrangère et semble décidée à défendre les nouveaux fleurons européens. Une nouvelle stratégie particulièrement visible via deux affaires : CureVac et Grail, démontrant la prise de conscience qui vient de s’opérer à Bruxelles, bien aidé par le Covid.
Suite à l’état des lieux sur la PAC et à la présentation des facteurs internes de celle-ci qui constituent des handicaps pour l’agriculture française, le Club Relations publiques de l'AEGE au cours de multiples entretiens a constaté que le déclassement agricole français peut s’accentuer par des décisions de politique étrangère, commerciale et par des choix franco-français comme la surtransposition normative.
Suite à l’état des lieux effectué sur la PAC, le Club Relations publiques a voulu comprendre pourquoi la France est passée de la 3ème place à la 6ème en tant qu’exportateur mondial agricole. Nous avons dénombré trois éléments intrinsèques à la PAC permettant d’expliquer en partie cette évolution, à savoir une tendance à une renationalisation, une exigence de rentabilité qui peut paraître contradictoire avec des pratiques agricoles exigeantes et une complexité normative.