Si la crise sanitaire a révélé les limites réelles sur la fabrication d’éléments critiques (masques, respirateurs, certains produits pharmaceutiques), elle a aussi laissé libre cours à des généralités qui ne reflètent pas la complexité de la réalité, tout en permettant une prise de conscience accrue sur les problématiques de souveraineté. In fine, elle était l’opportunité de lancer plusieurs initiatives pour limiter les risques.
Lundi 2 mai, Engie et le producteur américain de GNL NextDecade ont annoncé avoir signé un contrat d’approvisionnement prévoyant la vente de 1,75 million de tonnes de GNL par an sur une durée de 15 ans. Le gaz importé par Engie sera produit au Texas, à Brownsville, qui doit sortir de terre en 2026.
La guerre en Ukraine a débuté depuis maintenant plus de 2 mois. Pourtant, la situation n’a jamais paru aussi floue. La désinformation et les fake news ne cessent de cacher ou transformer la réalité des faits et des intérêts réels des grandes puissances mondiales. Pour décrypter ces jeux d’influence, le Portail de l’Intelligence Économique a fait appel à Jean-Baptiste Noé, docteur en histoire économique et rédacteur en chef de Conflits.
Les sanctions contre le gaz russe émises par l’Europe confèrent à Vladimir Poutine un argument de poids contre l’Europe et l’Occident de manière générale : le gaz naturel russe. Celui-ci représentant 40 % de la consommation des industries en France et 28 % pour le secteur tertiaire. Les risques de cette dépendance engendrent une remise en question des fournisseurs.
La guerre en Ukraine a débuté depuis maintenant plus de 2 mois. Pourtant, la situation n’a jamais paru aussi floue. La désinformation et les fake news ne cessent de cacher ou transformer la réalité des faits et des intérêts réels des grandes puissances mondiales. Pour décrypter ces jeux d’influence, le Portail de l’Intelligence Économique a fait appel à Jean-Baptiste Noé, docteur en histoire économique et rédacteur en chef de Conflits.
La guerre en Ukraine a débuté depuis maintenant plus de 2 mois. Pourtant, la situation n’a jamais paru aussi floue. La désinformation et les fake news ne cessent de cacher ou transformer la réalité des faits et des intérêts réels des grandes puissances mondiales. Pour décrypter ces jeux d’influence, le Portail de l’Intelligence Économique a fait appel à Jean-Baptiste Noé, docteur en histoire économique et rédacteur en chef de Conflits.
L’entreprise française MagREEsource a récemment annoncé son souhait de recycler des aimants à base de terres rares en France. Cette décision permettrait à la France de disposer d’une technologie de pointe sur son sol et de réduire sa dépendance aux matériaux chinois.
Les services de renseignement taiwanais multiplient les missions pour s’assurer de la sécurité d’un "précieux” pas comme les autres : le savoir-faire de l'île dans la conception de semi-conducteurs. La présence d’espions chinois infiltrés au plus près des firmes taïwanaise de la filière est une réalité à laquelle Taipei entend répondre avec la plus grande fermeté.
Matériaux peu connus du grand public, les terres rares sont un élément majeur de l’économie du XXIe siècle. Parce qu’elles sont indispensables au bon fonctionnement de nombreuses industries, notamment celles liées aux nouvelles technologies, leur caractère est hautement stratégique. À ce jeu-là, la Chine a su tirer son épingle du jeu en devenant le premier producteur et exportateur de terres rares, rendant le reste du monde dépendant de ses approvisionnements.
Le Japon doit faire face aux ambitions hégémoniques chinoises en mer de Chine. Les objectifs chinois dans cette région sont incompatibles avec les intérêts stratégiques de Tokyo. La sécurité maritime japonaise est particulièrement vulnérable face aux ambitions de Pékin. Le Japon a par conséquent décidé de renforcer les capacités de sa marine militaire en lançant une nouvelle classe d’unités de sous-marins d’attaque : la classe Taigei.
Lundi dernier, des activistes sont rentrés au siège de TotalEnergies pour protester contre les actions du géant français en Russie. Cela souligne la dimension réputationnelle du risque lié aux maintien de liens économiques avec la Russie. La guerre informationnelle cache cependant des réalités économiques.
Soitec renforce son ancrage régional par l’implantation d’une nouvelle usine de production de carbure de silicium. Alors que Singapour était une option fortement envisagée, le groupe a décidé que cette usine sera construite…sur son site historique de Bernin, près de Grenoble. Un choix fort de Soitec qui, en plus de répondre à des enjeux de souveraineté, s’inscrit dans la stratégie de développement d’une industrie continentale de puces électronique.
En plein conflit russo-ukrainien et suite au rachat par EDF d’Arabelle, une pièce stratégique de la filière nucléaire française, l’État se dit prêt à céder 20 % du capital des turbines.
Si la conquête spatiale a été l’une des guerres technologiques les plus marquantes de l’Histoire contemporaine, redessinant les rapports de force entre les États-Unis et l’URSS sur l'échiquier mondial, elle n’est pourtant pas la plus cruciale. En témoigne la course à la suprématie quantique, décrite par la ministre des Armées Florence Parly, comme « la mère de toutes les batailles technologiques ». Et pour cause, le vaste spectre d’applications de cette future technologie de rupture en fait un enjeu de puissance stratégique pour qui saura la maîtriser. Ainsi, après la folie des grandeurs des années 50 à 70, le futur sera celui de l’infiniment petit.
La guerre en Ukraine a fait irruption au Salon international de l’Agriculture (SIA) qui s’est tenu la semaine dernière à Paris, amenant avec elle ses incertitudes et ses chamboulements dans bien des pans du secteur agricole français. Retour sur les retrouvailles de ce 58e Salon avec son public, qui est l’occasion de se pencher sur les enjeux économiques cruciaux de la « ferme France ». Le Portail de l’Intelligence économique était sur place.
Le chancelier allemand Olaf Scholz vient d’annoncer ce mardi matin la suspension de la mise en service du gazoduc sous-marin Nord Stream 2 entre la Russie et l’Allemagne. Une décision difficile au vu de l’investissement allemand, mais qui redessine un équilibre géopolitique au profit de l’OTAN et de l’influence américaine.
Eramet investit pour relancer sa filiale Société Le Nickel (SLN), déficitaire depuis presque 10 ans. Le géant français de l’extraction minière et de la production métallurgique compte injecter 250 millions d’euros d’ici 2025 pour relancer l’exploitation minière sur plusieurs sites historiques du Caillou.
Suite à la visite du chancelier allemand à Washington, le président américain a déclaré mardi que les États-Unis s'opposeraient à la mise en service du gazoduc Nord Stream 2 en cas d'offensive de la Russie, ce qui représenterait une sanction économique majeure.
Commandé en septembre 2021 par les ministères de la Transition écologique et de l’industrie, le rapport Varin sur la sécurisation de l’approvisionnement en matières premières minérales remis aux ministres concernés le lundi 10 janvier 2022 pointe directement les chantiers français et européens en la matière. Analyse d’un signal d’alarme.
Le rachat de l’entreprise munichoise Siltronic par le taïwanais GlobalWafers avait été acté en décembre 2020 pour un montant de 4,35 milliards d’euros. La transaction était cependant conditionnée à l’obtention d’un feu vert formel du gouvernement allemand avant le 31 janvier 2022. Cette approbation n’est jamais venue avant la date limite pour sa validation.