Ce mardi 29 novembre, l’Observatoire Français des Ressources Minérales pour les Filières Industrielles (OFREMI) a été lancé sous le parrainage d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de la transition énergétique. Cette décision résulte de la prise de conscience des vulnérabilités françaises dans l’accès aux minerais stratégiques.
Depuis décembre 2021, la corrosion sous contrainte est un sujet récurrent au sein de l’actualité. À la fin octobre, ce sont encore 24 réacteurs d’EDF à l’arrêt sur les 56 du parc nucléaire français. Ce phénomène, portant atteinte à la souveraineté, fait apparaître différents risques dans un contexte de crise énergétique.
La Chine est extrêmement dépendante de ses importations stratégiques, notamment énergétiques. De cet état de fait provient ce que l’on nomme le « dilemme de Malacca », concept évoqué pour la première fois en 2003 par Hu Jintao. Aujourd’hui, la Chine fait face à d’autres « dilemmes » et déploie de nombreuses stratégies pour y répondre.
La France, l’Espagne, les Pays-Bas, le Luxembourg ou encore l’Allemagne ont successivement annoncé, ces dernières semaines, leur retrait du Traité de la Charte Énergétique. Ce départ crée un rapport de force entre les pays membres et la Commission européenne sur la question des politiques visant à endiguer le réchauffement climatique ainsi que des ingérences de multinationales étrangères dans les réglementations énergétiques.
Eni a pu reprendre ses importations de pétrole brut vénézuélien après un allégement des sanctions américaines. Cette volte-face des occidentaux, pour assurer leur sécurité énergétique avec le retour de la guerre en Europe, laisse entrevoir un renouveau des relations diplomatiques de la république bolivarienne avec l’Union européenne mais aussi son allié russe.
Sur fond de COP27, le président Emmanuel Macron a reçu, mardi 8 novembre, les dirigeants des 50 sites français les plus émetteurs de gaz à effet de serre en France. Outre la décarbonation, la France doit se doter des technologies nécessaires à la valorisation du dioxyde de carbone (CO2) et autres GES.
Ce vendredi 4 novembre 2022, ArcelorMittal a annoncé avoir investi 25 millions de dollars dans TerraPower, une société américaine spécialisée dans le développement de technologie nucléaire. À l’aune de cette prise d’intérêt, la question du positionnement français sur les nouvelles technologies nucléaires, notamment les Small Modular Reactor (SMR), est plus que jamais d’actualité.
C’est officiel, après des mois de négociations, vendredi 4 novembre l’accord du rachat de GE Steam Power par EDF est signé. Une partie de la construction et de la maintenance de la branche nucléaire de la société revient sous drapeau français mais l’activité entière n’est pas cédée à l’entreprise française, et les modalités sont encore à préciser.
Si l’Allemagne demeure souveraine dans le choix de ses partenaires économiques, sa volonté d’ouvrir ses marchés stratégiques aux puissances russe et chinoise, explicite sa réticence à contribuer à la construction d’une Europe unie et souveraine. A travers du rachat portuaire d’Hambourg par Cosco (Chine) et de l’ingérence russe exercée en lien avec Gazprom, l'Allemagne illustre la réalité des faiblesses de l’Europe en matière de guerre économique. Le Vieux Continent disposerait-il encore aujourd'hui de suffisamment d’armes, pour lutter contre les ingérences ou les investissements étrangers dans les secteurs stratégiques ?
La prééminence des constructeurs chinois de voitures électriques (VE) lors du salon de l’automobile de Paris (2022) traduit la volonté de domination chinoise de ce secteur. Par son libéralisme dogmatique, l’Union européenne facilite les plans chinois, augmente la dépendance de l’Europe envers Pékin et menace gravement l’industrie automobile du vieux continent.
Qui est à l'origine du sabotage des gazoducs Nord Stream ? Deux explosions trahissent la volonté de nuire à ces infrastructures, et mille et une raisons pourraient pousser mille et un acteurs à agir ainsi. En marge de la guerre en Ukraine, cette crise se revêt pourtant d’un habillage informationnel conséquent, disposé à tromper bon nombre d’analystes.
Depuis plusieurs années, de nombreux analystes prophétisent le passage à un monde multipolaire, ponctué par une rivalité sino-américaine en toile de fond. A travers le projet International North–South Transport, la Russie, l’Inde et l’Iran semblent tenter de jouer leurs propres partitions, poussés par l’avancée de la Chine en Asie centrale via le projet Belt and Road Initiative et les alliances américaines dans le Pacifique et l’océan Indien.
Si la crise sanitaire a révélé les limites réelles sur la fabrication d’éléments critiques (masques, respirateurs, certains produits pharmaceutiques), elle a aussi laissé libre cours à des généralités qui ne reflètent pas la complexité de la réalité, tout en permettant une prise de conscience accrue sur les problématiques de souveraineté. In fine, elle était l’opportunité de lancer plusieurs initiatives pour limiter les risques.
Lundi 2 mai, Engie et le producteur américain de GNL NextDecade ont annoncé avoir signé un contrat d’approvisionnement prévoyant la vente de 1,75 million de tonnes de GNL par an sur une durée de 15 ans. Le gaz importé par Engie sera produit au Texas, à Brownsville, qui doit sortir de terre en 2026.
La guerre en Ukraine a débuté depuis maintenant plus de 2 mois. Pourtant, la situation n’a jamais paru aussi floue. La désinformation et les fake news ne cessent de cacher ou transformer la réalité des faits et des intérêts réels des grandes puissances mondiales. Pour décrypter ces jeux d’influence, le Portail de l’Intelligence Économique a fait appel à Jean-Baptiste Noé, docteur en histoire économique et rédacteur en chef de Conflits.
Les sanctions contre le gaz russe émises par l’Europe confèrent à Vladimir Poutine un argument de poids contre l’Europe et l’Occident de manière générale : le gaz naturel russe. Celui-ci représentant 40 % de la consommation des industries en France et 28 % pour le secteur tertiaire. Les risques de cette dépendance engendrent une remise en question des fournisseurs.
La guerre en Ukraine a débuté depuis maintenant plus de 2 mois. Pourtant, la situation n’a jamais paru aussi floue. La désinformation et les fake news ne cessent de cacher ou transformer la réalité des faits et des intérêts réels des grandes puissances mondiales. Pour décrypter ces jeux d’influence, le Portail de l’Intelligence Économique a fait appel à Jean-Baptiste Noé, docteur en histoire économique et rédacteur en chef de Conflits.
La guerre en Ukraine a débuté depuis maintenant plus de 2 mois. Pourtant, la situation n’a jamais paru aussi floue. La désinformation et les fake news ne cessent de cacher ou transformer la réalité des faits et des intérêts réels des grandes puissances mondiales. Pour décrypter ces jeux d’influence, le Portail de l’Intelligence Économique a fait appel à Jean-Baptiste Noé, docteur en histoire économique et rédacteur en chef de Conflits.
L’entreprise française MagREEsource a récemment annoncé son souhait de recycler des aimants à base de terres rares en France. Cette décision permettrait à la France de disposer d’une technologie de pointe sur son sol et de réduire sa dépendance aux matériaux chinois.
Les services de renseignement taiwanais multiplient les missions pour s’assurer de la sécurité d’un "précieux” pas comme les autres : le savoir-faire de l'île dans la conception de semi-conducteurs. La présence d’espions chinois infiltrés au plus près des firmes taïwanaise de la filière est une réalité à laquelle Taipei entend répondre avec la plus grande fermeté.