Après treize années de discussions, la signature d’un contrat de 80 Rafales entre Dassault Aviation et les Emirats arabes unis pour un montant de 17 milliards d’euros fait l’effet d’un rayon de soleil à la fin d’une année 2021 difficile pour l’industrie de défense française. Il s’agit comme le souligne Eric Trappier, président de Dassault Aviation, du contrat “le plus important jamais obtenu par l’aéronautique de combat française”.
Alors que la concurrence autour du gaz naturel liquéfié (GNL) est féroce entre les principaux pays exportateurs, les États-Unis commencent petit à petit à s’affirmer comme une puissance dominante dans ce secteur. Devenu premier fournisseur en Europe, son ascension commence à inquiéter le Qatar dont la suprématie mondiale remonte pourtant à une quinzaine d’années.
Le site Internet Blast-info.fr, fondé par Denis Robert, a récemment publié une série d’articles sur le Qatar et sur la “Qatar Connexion” qui aurait permis notamment l’obtention de la coupe du monde par le riche Émirat. Après la Norvège qui a décidé de boycotter la compétition pour protester contre le non-respect des droits de l’Homme, va-t-on assister à une levée de boucliers généralisée ou une relocalisation de la compétition chez un candidat évincé?
Une importante part des déclarations, au Liban ou dans le monde, en faveur de la réforme profonde du système libanais, semble témoigner d’agendas politiques bien plus flous. L’affaire Riad Salamé, gouverneur de la Banque du Liban (BdL) en est l’épiphénomène le plus visible.
La reprise des négociations sur le nucléaire iranien à Vienne, le mardi 6 avril 2021, dont Téhéran et Washington sont les principaux protagonistes, pourrait laisser imaginer une levée des sanctions américaines actuellement en vigueur à l’encontre de l’Iran et un retour de l’embargo des Nations-Unies sur ses armes. Ces négociations arrivent à point nommé pour les deux camps qui gagneraient chacun en influence.
Les récents partenariats que l’Iran a signé avec ses partenaires asiatiques apparaissent comme une aubaine pour un régime en danger. En grandes difficultés pour contrôler sa population, répondre à la pandémie et protéger ses personnalités, le régime des mollahs a grand besoin d’aide extérieure tant la situation économique et sécuritaire vire à la catastrophe. Si ces partenariats constituent un grand bol d’air pour un régime au bord de l'asphyxie, les leçons de l’Histoire du pays indiquent qu’une simple grille de lecture économiste de la situation ne suffit pas.
Depuis le retrait des États-Unis du Plan d'action global conjoint en mai 2018 et l'imposition de nouvelles sanctions à l'Iran par l'administration de Trump, Téhéran a perdu l'espoir de normaliser ses relations avec l'Occident et a marché vers l'Est. La stratégie iranienne vise à renforcer la coopération économique et informationnelle avec la Russie. La République islamique d'Iran a connu un certain nombre de graves échecs en matière de renseignement, la signature de ce pacte russo-iranien est une tentative de réforme de l’appareil de contre-espionnage du régime.
Saudi Aramco (Saudi Arabian Oil Company) est le premier acteur pétrolier mondial et joyau de la couronne saoudienne. L’entreprise se porte très bien, tant au niveau de la production que des réserves de brut. Située au cœur du plan Vision 2030 présenté en 2016 par le prince héritier Mohammed ben Salmane, Saudi Aramco a très récemment annoncé son introduction en bourse.
Anticip, acteur majeur de la sûreté et de la gestion des risques internationaux, prendrait le contrôle de son concurrent direct Risk&Co d'après les informations d'Intelligence Online.
Sur les réseaux sociaux, les exemples de campagnes de désinformation sont désormais légion, le pot aux roses n’étant, hélas, souvent découvert qu’une fois le mal fait — comme lors de l’élection américaine de 2016 ou, plus récemment, du boycott ayant frappé plusieurs produits de grande consommation au Maroc. Les réseaux sociaux se doivent de réagir avec fermeté s’ils veulent garder la confiance de leurs utilisateurs.
Fondé en 2009, Global Risk Profile (GRP) est un cabinet spécialisé dans le domaine de la Due Diligence, implanté en Suisse et en France. Alors qu’une « obligation de transparence » s’impose progressivement dans le monde des affaires, accompagnée d’un « droit de savoir » de la part des entreprises cherchant à contracter dans de nouveaux pays, avec de nouveaux clients, fournisseurs ou partenaires, GRP protège ses clients contre les risques liés aux affaires, en leur fournissant des informations sur le profil des parties tierces, acteurs économiques des secteurs public et privé.
Suite à une tentative de cyberattaque du Hamas, l’État d’Israël a annoncé le 5 mai dernier avoir bombardé dans la bande de Gaza l’immeuble depuis lequel étaient menées les offensives informatiques : une première mondiale.
L’Arabie Saoudite est l’un des principaux partenaires des pays Occidentaux au Moyen-Orient. En effet, son poids géopolitique et diplomatique dans la région, ainsi que son rôle dans l’OPEP — dû à ses immenses ressources pétrolières — en font un pays stratégique pour la stabilité de la région et le prix du pétrole. Il est plus souvent dénoncé par la presse internationale et attaqué sur plusieurs thématiques comme les droits de l’Homme ou le financement du terrorisme. Ainsi, pour influencer sur la scène internationale tout en évitant de devenir un État paria, le Royaume utilise une arme rarement analysée par les médias traditionnels.
Dans un regain de tensions suite au retrait des Américains de l’accord sur le nucléaire iranien, et suite au blocus du Qatar par le quartet dirigé par l’Arabie saoudite, la France tente de s’imposer comme un partenaire pour la stabilité politique de la région.
Pays marqué par l’endettement, l’instabilité et la corruption, le Liban vient encore une fois d’éviter la débâcle. Retour sur les interventions de la Banque centrale libanaise qui semble dépasser ses prérogatives pour venir au secours du pays.
L’Algérie, acteur incontournable de l’Afrique du Nord, devient, par ses investissements massifs au profit de son armée, la première puissance militaire du continent. L’armée nationale populaire algérienne (ANP) est actuellement considérée comme la 12e puissance militaire mondiale.
Avec le revirement de Donald Trump concernant la nouvelle politique iranienne mise en place par Barack Obama, sont arrivées les premières sanctions économiques. Qui dit sanctions américaines dit aussi extraterritorialité du droit américain. C’est aujourd’hui la Russie qui cherche à tirer parti du verrouillage politique de la question iranienne en « Occident », avec la ratification d’un traité de libre-échange entre l’Union économique eurasiatique (UEE) et l’Iran.
Déjà présent dans plus de 20 pays à travers le monde, EDF part à la conquête du marché nucléaire émirati. L’entreprise française a annoncé le 22 novembre avoir conclu un partenariat avec la Nawah Energy Company afin d’exploiter ce qui sera la première centrale nucléaire du monde arabe.
Suite au retrait des Américains de l’accord sur le nucléaire iranien, les Européens tentent de tout leur poids de poursuivre les échanges avec la République Islamique. Ils essayent de créer un système de paiement indépendant pour contourner les sanctions américaines. Or, comme de coutume, l’Europe est victime de sa propre désunion.