Le scientifique Edward Lorenz posait la question suivante au cours d’une conférence en 1972 : « Le battement d’ailes d’un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas ? ». Cette théorie, appelée « Effet papillon », consiste à montrer qu’un événement en apparence anodin peut provoquer des réactions en chaîne et avoir de lourdes conséquences. Le blé, du fait de ses variations de prix engendrées par les nombreux risques qu’il supporte, du risque d’origine climatique au risque d’origine géopolitique, est particulièrement sujet à cet « Effet papillon » dont les conséquences peuvent être, dans cet exemple, dramatiques.
Lundi 2 mai, Engie et le producteur américain de GNL NextDecade ont annoncé avoir signé un contrat d’approvisionnement prévoyant la vente de 1,75 million de tonnes de GNL par an sur une durée de 15 ans. Le gaz importé par Engie sera produit au Texas, à Brownsville, qui doit sortir de terre en 2026.
La guerre en Ukraine a débuté depuis maintenant plus de 2 mois. Pourtant, la situation n’a jamais paru aussi floue. La désinformation et les fake news ne cessent de cacher ou transformer la réalité des faits et des intérêts réels des grandes puissances mondiales. Pour décrypter ces jeux d’influence, le Portail de l’Intelligence Économique a fait appel à Jean-Baptiste Noé, docteur en histoire économique et rédacteur en chef de Conflits.
Les sanctions contre le gaz russe émises par l’Europe confèrent à Vladimir Poutine un argument de poids contre l’Europe et l’Occident de manière générale : le gaz naturel russe. Celui-ci représentant 40 % de la consommation des industries en France et 28 % pour le secteur tertiaire. Les risques de cette dépendance engendrent une remise en question des fournisseurs.
La guerre en Ukraine a débuté depuis maintenant plus de 2 mois. Pourtant, la situation n’a jamais paru aussi floue. La désinformation et les fake news ne cessent de cacher ou transformer la réalité des faits et des intérêts réels des grandes puissances mondiales. Pour décrypter ces jeux d’influence, le Portail de l’Intelligence Économique a fait appel à Jean-Baptiste Noé, docteur en histoire économique et rédacteur en chef de Conflits.
La guerre en Ukraine a débuté depuis maintenant plus de 2 mois. Pourtant, la situation n’a jamais paru aussi floue. La désinformation et les fake news ne cessent de cacher ou transformer la réalité des faits et des intérêts réels des grandes puissances mondiales. Pour décrypter ces jeux d’influence, le Portail de l’Intelligence Économique a fait appel à Jean-Baptiste Noé, docteur en histoire économique et rédacteur en chef de Conflits.
Lundi dernier, des activistes sont rentrés au siège de TotalEnergies pour protester contre les actions du géant français en Russie. Cela souligne la dimension réputationnelle du risque lié aux maintien de liens économiques avec la Russie. La guerre informationnelle cache cependant des réalités économiques.
Dans le cadre du portrait du mois de sa newsletter « Mag'OSINT », le club OSINT & Veille donne la parole à des experts de l'Intelligence économique afin de découvrir leur parcours, leur rapport au renseignement d'origine sources ouvertes (OSINT), leur vision du métier et leur avenir professionnel. Pour évoquer ces sujets, Guilhem Garnier du Portail de l'IE a rencontré Casus Belli et Coupsure, deux membres de la communauté OSINT francophone très actifs sur Twitter qui suivent les conflits armés. Leurs travaux sur le conflit ukranien ont notamment été relayés par de grands médias comme Le Monde ou France 24.
Dans le cadre du portrait du mois de sa newsletter « Mag'OSINT », le club OSINT & Veille donne la parole à des experts de l'Intelligence économique afin de découvrir leur parcours, leur rapport au renseignement d'origine sources ouvertes (OSINT), leur vision du métier et leur avenir professionnel. Pour évoquer ces sujets, Guilhem Garnier du Portail de l'IE a rencontré Casus Belli et Coupsure, deux membres de la communauté OSINT francophone très actifs sur Twitter qui suivent les conflits armés. Leurs travaux sur le conflit ukranien ont notamment été relayés par de grands médias comme Le Monde ou France 24.
Suite à l’offensive militaire russe en Ukraine, les cryptomonnaies en général et le Bitcoin en particulier, s’imposent des deux côtés de la ligne de front comme une variable majeure du conflit en cours, à la fois comme un moyen de lever des fonds mais aussi comme une alternative éventuelle au monopole de SWIFT. En filigrane se dessine aussi le rapport de force à venir pour réguler et contrôler le secteur des crypto actifs, dont le rôle géopolitique ne cesse de s’accroître.
L’agression russe en Ukraine constitue une violation flagrante des règles de droit international. Conscient de cela, la Russie tente de se justifier maladroitement. Cependant, le réel enjeu pour Moscou demeure bien plus politique que juridique.
La montée en puissance de l’infoguerre confronte la France à une menace de déstabilisation de plus en plus présente de la part d’autres puissances. Les offensives de la Russie et de la Chine, particulièrement habiles dans ce domaine, à l’égard de l’opinion publique française nécessitent pour la France de consacrer des moyens à la hauteur des enjeux qui l’attendent pour affirmer sa capacité à faire front sur le champ de bataille de l’information.
Le chancelier allemand Olaf Scholz vient d’annoncer ce mardi matin la suspension de la mise en service du gazoduc sous-marin Nord Stream 2 entre la Russie et l’Allemagne. Une décision difficile au vu de l’investissement allemand, mais qui redessine un équilibre géopolitique au profit de l’OTAN et de l’influence américaine.
Le Portail de l’IE a le plaisir de vous présenter ce nouveau format d’information et d’analyse sur des enjeux à faible exposition médiatique et d’intérêt majeur pour les stratégies de puissance et d’intelligence économique des États et des entreprises. Tel est le cas des fonds souverains, bras financiers des États dans leurs stratégies d’investissement.
À l’heure où la tension monte en Ukraine, une prise de recul est nécessaire pour comprendre pourquoi l’éclatement d’un conflit en Europe de l’Est paraît imminent. Loin du narratif dominant dans les médias occidentaux d’une Russie agressive, certains éléments laissent entrevoir une toute autre réalité.
Suite à la visite du chancelier allemand à Washington, le président américain a déclaré mardi que les États-Unis s'opposeraient à la mise en service du gazoduc Nord Stream 2 en cas d'offensive de la Russie, ce qui représenterait une sanction économique majeure.
Le conflit ouvert entre la Biélorussie (souvent nommée « la dernière dictature d’Europe ») et l’Union Européenne débuté en juillet 2021 s’apparente au duel entre David contre Goliath. La crise migratoire se jouant sur place augmente la tension des échanges entre ces États. Depuis sept mois, les autorités polonaise et biélorusse sont engagées dans un bras de fer qui fait resurgir de nombreux autres enjeux.
En termes de sanctions économiques, même si les pays européens ne sont pas en reste, les États-Unis sont leaders mondiaux. Gels d’avoirs, embargo, quotas et taxes, tous les adversaires de l’Oncle Sam y passent. Parmi eux, la Russie doit composer avec un régime de sanctions strict imposé par Washington depuis le début de la crise ukrainienne et l'abattage du vol MH17 en 2014. Dans un contexte d’escalade des tensions en Europe de l’Est, quelles potentielles mesures de rétorsions économiques américaines planent au-dessus de Moscou ?
Signé fin juillet 2021, l’accord germano-américain sur la sécurité énergétique européenne acte la finalisation du gazoduc Nord Stream 2, redéfinissant en profondeur les positions et intérêts des acteurs de l’échiquier énergétique européen. En toile de fond de ce revirement américain, se dessine la perte de parts de marché gazières de la Russie au bénéfice de ces derniers.
Le gouvernement de la fédération de Russie avait donné 30 jours à Twitter pour supprimer de nombreux messages jugés illégaux suite à la loi fédérale promulguée le 1er février en Russie. Menacé de suppression sur le territoire, le réseau social a finalement plié face à l’État russe et poursuit la suppression des messages concernés depuis la fin du mois d’avril. Dans les pas des autres réseaux sociaux concernés, Twitter subit la pression exercée par l’armée russe sur le cyberespace, ce qui accroît les tensions entre Washington et Moscou.