2ème édition de la Revue de Presse du Portail de l’IE

Cette semaine encore, le Portail de l’IE passe au crible de l’intelligence économique les sujets qui ont fait l’actualité ces derniers jours.

© Le MondeLe PDG d'Orange, Stéphane Richard, a exposé la stratégie du groupe (intitulée  « Essentiels2020 ») lors d’une présentation en début de semaine dernière (17 mars). Au menu, une volonté de s’installer comme un « grand » du numérique, avec notamment le développement d’un nouvel outil tourné vers ses clients : le Customer experience management, qui devrait permettre de récolter des données utilisateurs pour simplifier la relation client. Parallèlement, c’est une simplification de la bureaucratie pour une meilleure efficacité qui va de pair avec une réduction… des effectifs ! La volonté affichée est également que 9/10èmes des employés recommandent Orange à leur hiérarchie. Les 1/10ème restant sont peut-être ceux qui auront perdus leur emploi…

Sur le même sujet : L'Etat aide Orange et Thalès à créer le Cloud français

© paysagiste-delangle.comL’horticulture connait des heures difficiles : le contexte de crise fait baisser les dépenses des Français dans leurs achats de fleurs (qui n’est pas, selon certains, un « objet » de première nécessité). La situation s’est également dégradée à cause de la concurrence d’autres pays, dans un secteur qui n’est pas protégé par la Politique Agricole Commune. La réaction de la France face à cette problématique : créer des « labels » de bouquets 100% français, dans l’idée d'engendrer un effet de consommation « éco-respectable ». Pour l’instant, il faut avouer que l’initiative n’a pas été suivie, et que la multiplication de ces labels est un échec… Seulement 151 entreprises ont obtenu cette appelation "d'origine contrôlé". Cette stratégie évolue peu à peu : la profession mise sur la recherche et la création de nouvelles variétés. En parallèle, il y a la percée des jardins partagés et les éco-quartiers et les professionnels espèrent y trouver un nouveau marché florissant.

Sur le même sujet : Agroalimentaire

© sportsmarketing.frLa marque suédoise a connu des moments difficiles ces dernières années, mais l’arrivée de l’actionnaire chinois Geely (qui a racheté la marque à Ford en 2010) a permis de relancer la machine. Face aux rouleaux compresseurs allemands (BMW, Audi…), Volvo a décidé de miser sur la moyenne et le haut de gamme, le tout sur une plateforme harmonisée pour l’ensemble de ses véhicules. Autre pan de la stratégie, l'utilisation de thèmes « vendeurs » : la sécurité et l’écologie (moteur hybride). Geely intervient peu dans le renouveau de la marque, laissant les mains libres à des équipes plus réduites. Une stratégie déjà gagnante chez un autre « nouveau » de l’automobile : Tata Motors et la reprise de Jaguar/Land Rover…

Sur le même sujet : L'Iran, un marché stratégique pour PSA

© science20.comLes nanotechnologies ont toujours été des sujets de questionnements autour de leurs limites. Et sommes-nous en train d’en repousser une ? Cet article fait état d’une possibilité, d’ici 20 ans, de l’existence de nanoparticules médicales, capable d’aider les défenses immunitaires dans le combat contre certaines maladies, notamment les cellules cancéreuses ou les bactéries résistantes aux antiobiotiques…  Comme le dit la chercheuse Sonia Trigueros, les nanotechnologies sont un game-changer, et les débouchés sont incroyables. En effet, elles appellent à une refonte de l'ingéniérie telle que nous la concevons. Les futurs chercheurs devront penser de manière transversale et faire appel à de nombreuses disciplines parfois opposées. De plus, nous ne connaissons que 10% des nouvelles propriétés de ces technologies de l’infiniment petit…

Sur le même sujet : Technologies intelligentes : quand les objets parlent entre eux

Bonus : Jillian D'Onfro, Business Insider There are so many $10 billion startups that there's a new name for them: « decacorns » (18 mars 2015)

© Business InsiderLe vocable de l'économie des entreprises se développe ! Préparez-vous à l'arrivée des "decacorn". Nous connaissions déjà le terme "unicorn" – soit licorne en français – utilisé pour désigner les start-up valorisées à plusieurs milliards de dollars. Comme les licornes, ces dernières étaient rares… Ce qui n'est plus vraiment le cas ! Il existait 34 licornes en 2013… Elles sont 68 en 2014, et seulement dans le champ de l'Internet mobile (Uber, Snapchat, Flipkart, Airbnb…)… Elles héritent donc d'un nouveau surnom : celles qui dépassent les 10 (deca) milliards.