Ce jeudi 25 janvier s’est tenue la seconde édition de la conférence navale de Paris. En présence de représentants de marines étrangères, chercheurs, historiens et militaires se sont interrogés sur l’avenir des opérations aéronavales dans un contexte international imprévisible.
La conférence navale de Paris a réuni ce jeudi 25 janvier les Amiraux des marines française, américaine, anglaise, italienne et indienne. Tout au long des discussions, les intervenants ont abordé la puissance croissante de la marine chinoise, l’emploi des drones ou l’adaptation aux nouveaux armements. Les fortes tensions en mer rouge ont été évidemment au centre de nombreux développements. Les intervenants de l’institut français des relations internationales (IFRI) et des marines françaises et étrangères ont abordé la nécessaire question de développer des technologies de rupture, et de prendre en compte la menace cyber dans le champ de bataille naval.
Le contre-amiral Mallard, commandant le groupe aéronaval français, a quant à lui insisté sur les notions de « confiance » et de « durabilité », bases de toute coopération avec des marines étrangères. L’ancien ministre de la Défense puis des Affaires étrangères, Jean-Yves le Drian, a conclu cette journée d’échange en accentuant les mutations profondes des rapports entre les États : « la capacité aéronavale a constitué une épine dorsale des démocraties depuis la fin de la seconde guerre mondiale. […] Leur adaptation aux nouvelles formes de menaces est au cœur de la sécurité futures de nos démocraties ».
Hugues de Courrèges d’Agnos
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