En passe selon les prévisions du PCC de devenir la première puissance économique mondiale en 2020, la Chine use et abuse de l’attractivité de son vaste marché intérieur. Pour y accéder, entreprises et États s’exposent, consciemment ou naïvement, à l’action très organisée des services de renseignement chinois.
« Dragon » dont chaque tête représenterait une méthode d’action, ces services sont prêts à tout pour alimenter la Chine en informations vitales à son développement. Réseaux étudiants, soft power culturel, cyber attaques, argent, sexe, vols d’échantillons, autant de têtes que beaucoup d’acteurs économiques peinent à prendre au sérieux.
De l’industrie des énergies renouvelables à l’aviation civile, de l’Allemagne aux États-Unis en passant par la France, le documentaire « Le Dragon à mille têtes » illustre au travers de cas concrets les ressorts de l’impressionnante mécanique d’espionnage chinoise. Mécanique dont on ne connaît pas toutes les « têtes ».
Documentaire à voir ici :
Antoine Rioual