Alignement de planètes pour le projet de reconquête industrielle du nucléaire : France Arabelle

Le projet « France Arabelle », visant à racheter la branche nucléaire que Alstom Power avait cédé à General Electric en 2014, n‘a jamais été aussi près de se réaliser.

Comme un lendemain ensoleillé, l’avenir de la filière nucléaire française pourrait reprendre des couleurs. Une occasion unique de reprendre la main sur ce qui a été perdu devrait se présenter très prochainement. Arabelle pèse trop lourd sur les comptes de General Electric, ce qui pourrait faire des heureux en France. Pourtant, les acteurs qui pourraient paraître les plus à même d’être en première ligne de cette reconquête semble réticents à cette stratégie, à l’image d’Alstom qui ne veut pas en entendre parler.

Après son retour en France, suite à son incarcération aux Etats-Unis dans le cadre de l’affaire dite « Alstom », Frédéric Pierucci se livrait dans un livre choc : « Le Piège Américain ».

En parallèle, il n’a eu de cesse de s’investir dans le projet « France Arabelle ». Ce projet a pour vocation de racheter la branche nucléaire que Alstom Power avait cédé à GE en 2014, parmi laquelle ladite turbine Arabelle. Ce projet de rachat a pour vocation de rendre à la France ses actifs hautement stratégiques dans la production d’énergie nucléaire, tant civil que militaire, si chers à la souveraineté du pays. Car les enjeux sont lourds : maintenances de nos centrales et sous-marins nucléaires, vente de complexes énergétiques à l’étranger ou simple autonomie de production d’électricité.

A capitaux majoritairement français, ce projet permettrait de sécuriser l’investissement. « L’occasion unique » semble donc se profiler, alors que GE explore les possibilités d’une cession de cette branche si convoitée.

Charles de Bisschop