Pétrole, le grand retour de l’Iran ?

Le 6 décembre dernier, Téhéran annonce vouloir augmenter ses exportations de pétrole si les sanctions américaines imposées par l’administration Trump sont atténuées. Le pays pense pouvoir retrouver ses capacités d’exportation d’ici février 2021.

La République islamique a pour objectif de pouvoir exporter un volume comparable à celui de 2018, soit 2.8 millions de barils par jour. Avec une exportation actuelle estimée à environ 300 000 barils par jour, le pays espère que l’administration  et se prépare à une levée des sanctions économiques.

Depuis 2018, le pays est soumis à des restrictions économiques dans le cadre de la politique de pression maximale mise en œuvre par l’administration Trump. Une partie de ces sanctions sefocalise essentiellement sur le secteur du pétrole iranienafin de réduire les recettes du pays et par conséquent asphyxier son économie économie. Très peu de pays ont encore accès au marché iranien et la liste établie par Washington ne permet que des exceptions temporaires comme pour le Japon jusqu’en 2019.

L’Iran poursuit donc son double jeu et continue sa politique de main tendue envers l’administration Biden, deux semaines après l’assassinat du responsable présumé du programme nucléaire iranien.

 

Ugo Viens

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