La crise s’installe durablement. Elle est systémique et polymorphe. Mais aux côtés des risques surgissent toujours des opportunités, notamment à l’international.
Il revient aux entreprises d’être en mesure de les saisir. Et aux managers de demain de se préparer au « leadership de l’incertitude », à la prise de décision dans le « brouillard de la guerre économique ». Eric Delbecque, expert en intelligence économique, s’entretient avec Jean-François Fiorina, directeur de l’ESC Grenoble, pour évoquer les apports de la géopolitique à une démarche d’intelligence économique et stratégique. L’intelligence économique (IE) continue de véhiculer une mauvaise image, illustrée par des articles de presse régulièrement malveillants. Comment l’expliquer ? A quoi sert finalement l’IE ?
Cette perception faussée de l’IE me semble provenir de deux causes majeures. D’une part, la plupart des journalistes qui commentent les affaires de manipulation ou d’espionnage industriel ont une mauvaise connaissance du renseignement. Ils l’assimilent systématiquement à la clandestinité et à l’illégalité, c’est-à-dire aux méthodes d’acquisition de l’information noire, protégée, qui sont le propre des services étatiques spécialisés.
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