A l’heure de l’avènement du e-commerce, la logistique urbaine joue un rôle clef. L’organisation logistique des villes n’est plus adaptée aux modes de vie et de consommation de leurs habitants. En effet, à des flux logistiques relativement simples à gérer (livraisons des magasins, collectes des déchets,…) s’est ajouté un gigantesque entrelacement de flux complexes et imprévisibles liés au e-commerce B2C et C2C.
La croissance exponentielle des flux de transports n’est pas sans conséquences : pollution, saturation des espaces de stationnement, embouteillages sont autant d’éléments nuisant à la qualité de vie des citadins comme à la capacité des commerçants et prestataires logistiques à satisfaire leurs clients.
Dans un contexte ultra concurrentiel entre e-commerce, grande distribution ou autre, c’est l’organisation logistique qui permet aux différents acteurs de se démarquer sur les coûts mais aussi la satisfaction du client. En milieu urbain notamment, la logistique et les moyens mis en oeuvre atteignent généralement leurs limites. Selon l’idée reçue, plus aucune économie d’échelle ne peut être réalisée et tous les moyens se valent pour livre son produit. Pourtant, il existe une véritable course à l’innovation sur le « dernier kilomètre » : technologique – véhicules propres ou autonomes – mais aussi économique avec l’essor de l’économie collaborative.
Face à ce « dernier kilomètre », qui ne peut, dans ces conditions, que peser de plus en plus sur les coûts de transport des entreprises, de nouvelles pratiques et méthodes sont mises en place. L’ampleur de ces changements ne peut être appréhendée qu’à travers une veille rigoureuse. Cette veille permet aux acteurs d’identifier les bonnes pratiques dans le monde, ainsi que de détecter les principales évolutions technologiques et économiques en la matière.
C’est ce qu’a notamment mis en place le cabinet bp2r – spécialisé dans l’audit et le conseil en supply chain – qui a récemment sorti son deuxième rapport de veille sur l’évolution du secteur logistique, résultat d’une initiative prise en novembre 2015.
Pour télécharger et retrouver l’étude, cliquez ici.