Dans le sillage des autres économiques européennes, la Grande-Bretagne va se doter d’un pouvoir de veto afin de bloquer certaines prises de participations.
« Ces mesures permettront de trouver un juste équilibre entre la sécurité nationale et la résilience du Royaume-Uni tout en maintenant notre position de leader mondial en tant que lieu attrayant pour les investissements – le Royaume-Uni est ouvert aux investissements, mais pas à l’exploitation ». C’est par ces termes d’Alok Sharma, secrétaire d’État aux affaires en charge des industries, qu’est annoncée la volonté du gouvernent britannique de contrôler les prises de participations étrangères.
Lundi 22 juin le parlement britanique exprimait sa volonté de protéger de façon plus efficace les entreprises actives dans les secteurs sensibles de l’économie britannique en modifiant l’Enterprise Act de 2002. En vigueur dès aujourd’hui cette mesure vise à contrer les effets de la pandémie sur les entreprises britanniques. Ainsi le seuil de contrôle sera abaissé dans le domaine de l’IA, des technologies de cryptographies et des matériaux avancés.
Elle porte aussi la volonté de protéger l’écosystème économique de la santé en Angleterre. Ainsi aujourd’hui la législation intervient sur la base de la pluralité des médias pour éviter les concentrations, ou sur la base de la sécurité nationale. Elle se voit alors élargie à la santé par le biais des entreprises fournissant des produits permettant la lutte contre la pandémie comme peuvent l’être les fabricants d’équipements de protection individuelle (EPI)…
On note, selon l’OCDE, que en six mois les dispositions relatives aux contrôles des investissements ont quadruplé au sein des 61 pays partenaires. Avec ses déclarations, l’Angleterre suit les économiques européennes et notamment française, espagnole, allemande mais également australienne qui ont déjà modifié leur arsenal législatif.
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