Tout commence en 2005, c’est à cette date que le groupe indien Srivastava, entité opaque s’il en est, ressuscite des ONG comme Ecosoc, et même son président Louis Sohn mort en 2006. Au total, ce serait plus d’une dizaine d’ONG qui auraient été relancées en 15 ans, toutes accréditées au Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies. Les différentes ONG ont ensuite pratiqué un lobbying actif auprès de membres du parlement européen, prétextant notamment la défense des minorités. Selon Disinfo Lab, 11 parlementaires sont tombés dans le piège de ces ONG en l’espace de 6 mois.
Les ONG n'agissent cependant pas seules, mais de concert avec plus de 750 faux médias comme EU Chronicle. L’astuce est bien rodée : les ONG influencent des parlementaires par des campagnes de lobbying au sein des différentes institutions européennes, ce qui permet ensuite aux médias en question de produire du contenu. Par la suite ces médias sont repris par l’une des plus grandes agences de presse indiennes, l’ANI, qui est à son tour reprise par des médias de masse indiens. L’opération permettrait donc à l’Inde de promouvoir ses intérêts dans le sous-continent comme à l’étranger, 119 pays étant sous la couverture des médias de l'opération Indian Chronicles.
Julien Cossu
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