Le Vendredi 9 Avril, Renault annonçait lors de la présentation de son plan stratégique la création de “Software République”, regroupant ainsi Atos, STMicroelectronics, Dassault Systèmes et Thalès dans un écosystème dédié au développement de “systèmes et logiciels pour la mobilité intelligente”. Gestion de données, optimisation des flux, électrification, IA… autant de défis à relever dans de nouveaux bâtiments au cœur du technocentre de Renault sur le plateau de Saclay.
Cette alliance des cinq n’est pas un hasard puisque selon le Boston Consulting Group, le marché mondial de la mobilité est amené à croître de 60%. Cette union de leaders dans leurs domaines respectifs amènera des complémentarités technologiques et des synergies déterminantes pour le pilotage de leurs projets.
Le premier jalon du projet part d’abord d’un enjeu de souveraineté. En effet, il est déjà possible d’observer les autres parties du monde qui s’activent déjà au développement de ces technologies porteuses via une forte intégration. Les participants au projet ont par ailleurs exprimé leur inquiétude vis-à-vis de “l’urgence pour la France et l’Europe de construire collectivement un écosystème durable, qui vise à assurer leur souveraineté dans ce domaine”.
Se dessinent ainsi trois grands domaines de coopération : systèmes intelligents, systèmes de gestion de données, écosystèmes d’énergie et de charge. Ces domaines profiteront de la convergence de leurs différents savoir-faire respectifs, avec une gouvernance qui sur le papier se veut simple : “Ce n'est pas un système solaire autour de l'un de nous, mais une constellation d'étoiles qui rayonnent" affirmait Luca di Meo, CEO de Renault.
Le collectif voit également plus loin, et pense déjà à inclure dans le futur des nouveaux membres : “moyennes entreprises, start-up, laboratoires de recherche”. Le projet vise en parallèle la création d’un fonds d’investissement pour financer des startups du domaine soutenues par un incubateur qui fera profiter aux néo-arrivants d’un véritable réseau de valeur.
Sofiane Bourzoufi
Pour aller plus loin :