Première mondiale : une cartographie du monde du renseignement en libre accès

Jusqu’alors, il n’existait pas de recensement des services secrets mondiaux. C’est chose faite avec le site servicessecrets.org : une initiative de la première promotion du Master « Renseignement et Intelligence Économique » de l’École de Guerre Économique.

Aujourd’hui, tous les pays du monde, ou presque, disposent de services de renseignement. La collecte, l’analyse et l’exploitation d’informations stratégiques est d’autant plus importante à l’ère du numérique : celle de l’infobésité.

Loin de se restreindre au champ militaire, les services de renseignement opèrent aujourd’hui dans l’ensemble des secteurs. En effet, nombre de services ont aujourd’hui la compétence pour protéger les intérêts économiques de leurs pays, ceci démontrant la prégnance du champ économique dans les rapports de force internationaux.

En ce qui concerne la collecte de l’information, l’OSINT (Open Source INTelligence), le SIGINT (SIGnal INTelligence), le GEOINT (GEOgraphical INTelligence) et l’HUMINT (HUMan INTelligence) représentent une grande part de la captation d’information.

Les étudiants de l’École de Guerre Économique ont alors recensé les services secrets de tous les pays, les catégorisant par nom, date de création, effectif, budget et missions ; le tout disposé sur une carte intéractive retrouvable sur le site : servicessecrets.org.

De cette cartographie, il est intéressant de constater que plus d’un tiers des services de renseignement se trouvent en Europe, et de remarquer l'émergence de nouveaux services dédiées aux technologies de l’information à l’image du GCHQ anglais ou du CIFAS espagnol. On peut également souligner des particularismes propres à chaque pays, faisant poindre le rôle de la culture dans la structuration d’un service de renseignement. À ce titre, il est intéressant de relever le rôle proéminent du service de renseignement douanier en France, la DNRED, en ce qu’elle a en ses veines la recherche de la sécurité territoriale, ainsi qu’une vision figée du territoire, et ce depuis Vauban.

 

Portail de l’IE

 

Pour aller plus loin :